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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 21:54

Copie-de-Photo-TND-avec-lunettes.jpg

Chronique diplomatique: Y a-t-il encore des militaires d’honneur dans l’armée nationale de COTE D’IVOIRE pour rétablir la République ?

En ma qualité d’intellectuel, de chroniqueur, d’écrivain, de libre citoyen ivoirien, d’éveilleur des consciences endormies et comme un aumônier militaire, dans cette contribution :

J’interpelle tous les militaires ivoiriens à se ressaisir pour jouer, rapidement, leurs rôles républicains d’arbitres (et non de courtisans, d’acteurs et de partisans politiques) dans la très grave et profonde crise politique actuelle orchestrée par le Président Laurent GBAGBO qui refuse sa défaite électorale du 28 novembre 2010, (Défiant la Démocratie, la COTE D’IVOIRE, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’ONU et les Grandes Puissances ), et qui souhaiterait s’appuyer sur notre Digne et Noble Armée pour l’installation de sa dictature socialiste, patriotique, clanique, tribaliste et xénophobe  :

Naguère corps d’élites et fierté nationale, sous les règnes respectifs des Présidents Félix HOUPHOUET-BOIGNY et de son digne successeur, l’Homme de la Paix, le sphinx Henri KONAN BEDIE, l’armée nationale de COTE D’IVOIRE, en dix(10) ans de règne du président Laurent GBAGBO, est devenue un nid de déshonneur, que dis-je, un repère de voyous, de miliciens, de chiens de guerres étrangers (libériens, angolais et autres), de patriotes violents et sanguinaires, de militaires xénophobes et tribalistes, Sans honneur et ni foi, assoiffés de biens matériels, d’argent et de sang, exécutant aveuglement et inconsciemment, leurs bals des vautours et les ordres diaboliques, ténébreux, dictatoriaux, sectaires de leur Seigneur et Gourou Laurent GBAGBO, plongeant ainsi, honteusement et piteusement, la nation ivoirienne dans la déchéance, dans les abîmes et dans les vallées de la mort !

COTE D’IVOIRE, qu’as-tu fait au «  Très Bon DIEU-TOUT-PUISSANT », pour mériter cette grande humiliation ?

En effet, et pour ceux et celles qui douteraient ou qui ne le sauraient pas encore, directement ou indirectement, depuis décembre 1999, des Militaires ivoiriens, tous corps confondus, sont des complices notoires et des associés connus des hommes politiques, Qui, ensemble avec leurs dits macabres partenaires, ils ont exécuté trois(03) maudits coups d’état au détriment du vaillant peuple ivoirien :

1.  Le premier coup d’état militaire de noël 1999 du Général Robert GUEI:

Pour rappel historique, la République de COTE D’IVOIRE a été malheureusement initiée dans les Nations instables à coups d’état, le 24 décembre 1999.

En effet, nous étions à seulement dix(10) mois des élections présidentielles d’octobre 2000, et de « ténébreux opposants politiciens » au régime du Président Henri KONAN BEDIE, ont divisé, banalisé et instrumentalisé des Militaires ivoiriens (avec le Général Robert GUEI à leur tête), pour renverser ledit Président ci-dessus et son régime :

D’après des membres influents de la défunte junte militaire, le Président Laurent GBAGBO et son Parti Socialiste, le Front Populaire Ivoirien(FPI) seraient les principaux commanditaires et bénéficiaires dudit coup d’état !

L’Histoire nous le dira et nous  éclairera, mieux, un jour…

2-Le Deuxième Coup d’état militaire du 25 Octobre 2000  de la gendarmerie d’AGBAN contre le Général GUEI.

Le Règne du Général GUEI et de sa Junte militaire (ce que j’appelle la Deuxième République) a duré dix (10) longs et pénibles mois : Pressés de vouloir confisquer rapidement le Pouvoir Suprême, le Général GUEI et sa junte (arrêtent imprudemment le processus électoral) en s’autoproclamant vainqueurs du scrutin présidentiel et organisent leur cérémonie d’investiture le 24 octobre 2000. Le même jour, répondant à l’appel à la révolte et à l’insurrection populaires lancé par le Candidat Laurent GBAGBO (déclaré battu par la junte militaire), des jeunes patriotes et des gendarmes du Camp d’AGBAN, après plus de vingt quatre(24) heures de tirs nourris aux Armes Lourdes, chassent du Palais Présidentiel, le Général GUEI et sa junte militaire. Dans des conditions douteuses, calamiteuses et sanguinaires, aux plans juridiques et humanitaires, le Président Laurent GBAGBO est également investi au Pouvoir Suprême !

Il est à souligner et à noter que :

Pour le Président Laurent GBAGBO, son Parti le FPI et ses Adeptes, c’est ce même schéma et mécanisme d’octobre 2000 qui a été « copié et collé » à la proclamation des résultats du vote du 28 novembre 2010 :

Usurper, voler ou arracher le Pouvoir Suprême Ivoirien, par la violence, la révolte et l’insurrection populaires et populistes, avec la complicité des Militaires, des Milices, des chiens de guerres et des patriotes violents, tribalistes et sanguinaires !

Heureusement, pour la démocratie et pour la COTE D’IVOIRE, que les hommes et les contextes, ont changé, car en novembre 2010, le processus électoral a été placé sous mandat de certification de l’ONU : ce qui n’était pas le cas en octobre 2000 !

3-Le Troisième Coup d’état militaire de la Garde Républicaine du 28 novembre 2010 :

Laurent GBAGBO défie le Monde entier, s’accrochant, s’appuyant sur sa Garde Républicaine très surarmée, dit-on, sur ses milices, ses chiens de guerres et ses patriotes violents et sanguinaires…

   Qu’on le veuille ou pas, l’adage qui dit que les chiens ne changent jamais leurs manières de s’asseoir, sied à merveille au Président Laurent GBAGBO, à son Parti politique le Front Populaire et à tous ses Adeptes fanatisés, instrumentalisés, manipulés et gonflés à blocs, comme des membres d’une Secte de sorcellerie, pour détruire la COTE D’IVOIRE et l’enfoncer dans les crises sanguinaires, violentes, intempestives, incongrues, saugrenues et presqu’imbéciles :

-Vous rappelez-vous, encore, de leurs différents slogans et «  cris de guerres » ?

-« Il n’y a rien en face… »

-« On gagne ou on gagne… »

-« Si GBAGBO perd, nous entrons en rébellion… »

-Etc.…

Conclusion :

Selon Moi, la longue crise ivoirienne actuelle dure parce que les Hommes et les Femmes d’Honneur de l’Armée Nationale de COTE D’IVOIRE se taisent pour le moment et n’ont pas encore dit leurs derniers mots, ni posé leurs premiers actes d’arbitres républicains…

Je persiste et je signe que la solution de la crise actuelle est militaire : elle se trouve au sein de notre armée nationale, entre les mains des vrais et nobles militaires ivoiriens qui  doivent impérativement jouer leurs rôles d’arbitres comme, tout récemment leurs collègues de Tunisie ou d’Egypte.

Au moment ou je rédige ce texte, je viens de lire qu’en seulement deux mois de crise(décembre et janvier), il y a eu près de cinq cents(500) morts, plus de mille(1000) blessés et Trente mille(30.000) Réfugiés ivoiriens au Libéria.

Face à la démocratie, à la situation humanitaire, aux morts, à la violence et à la dictature, nos vaillants militaires ivoiriens ne doivent pas rester indifférents, sans jamais jouer leurs rôles républicains d’arbitres….Y a-t-il encore des militaires d’honneur dans l’armée nationale de COTE D’IVOIRE pour rétablir la République ?

TANOH NIAMKE, Diplomate, Ecrivain,

Blogueur et Chroniqueur Diplomatique

Prix du Meilleur Diplomate Africain Internaute.

Fondateur et Administrateur de :

-Diplomatie Sans Frontières,

-Ivoiriens Sans Frontières,

Précédemment :

-Conseiller Technique Chargé de la Coopération et de la Francophonie,

-Chargé de Mission au Conseil de l’Entente,

Chargé de Mission au Ministère des Postes et Télécommunications,

-Diplomate, respectivement au Brésil, en Israël, en Corée du Sud et en France.

http://www.tanohniamke.net

http://leblogdetanohniamke.ivoire-blog.com

http://www.tanoh.niamke.over-blog.net

http://diplomatiesansfrontieres.over-blog.com

http://ivoirienssansfrontières.over-blog.com

http://diplomatiesansfrontieres.blog.tdg.ch

http://diplomatiesansfrontieres.blogs.lalibre.be

http://diplomatiesansfrontieres.blogs.nouvelobs.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 21:49

Copie-de-Photo-TND-avec-lunettes.jpg

COTE D'IVOIRE: Mon Appel pour l’Assaut Final…Comme en Tunisie et en Egypte…

Ah! Si la honte tuait...GBAGBO et ses Adeptes, ses Miliciens, ses Patriotes zélés, xénophobes et sanguinaires, de la Secte de la Sorcellerie de la Refondation seraient déjà morts et enterrés!

Voici une de leurs dernières, ridicules et nouvelles propositions farfelues adressées au Panel des Chefs d'Etats de l'Union Africaine:

 Ils veulent un Présidium GBAGBO-OUATTARA, c'est-à-dire, une Seule COTE D'IVOIRE, avec Deux Co- Présidents, GBAGBO installé à ABIDJAN et OUATTARA installé à YAMOUSSOUKRO....Foutaises !

Après avoir reconnu leur défaite, Laurent GBAGBO et ses sbires veulent partager le Pouvoir Suprême, avec le Président OUATTARA, comme un gâteau de mariage ou de baptême !

De Qui se moquent-ils? Des Ivoiriens ou du Monde Entier?

 La Démocratie est unique et universelle. Elle a ses règles et ses principes qui doivent impérativement être respectés, par Toutes et par Tous…A savoir que le vainqueur de l'élection présidentielle ivoirienne, le Président OUATTARA gère seul notre Pays avec son Gouvernement, pendant cinq(5) ans, quitte à lui de choisir librement, et selon leurs compétences, des Cadres et Gestionnaires, du Camp de Laurent GBAGBO, dans un Gouvernement de Réconciliation Nationale:

D'ou vient cette idée incongrue, saugrenue et  imbécile de Présidium "GBAGBO-OUATTARA" proposée aux Experts de l'Union Africaine et de l’ONU, pour encore nous rouler dans la farine et rallonger nos souffrances?

J'affirme, je confirme, j'atteste et je signe que le Salut de la COTE D’IVOIRE doit venir de Notre Armée Nationale, pour restaurer la Démocratie!

Y a-t-il, encore des Militaires ivoiriens de Valeur et d'Honneur pour rétablir la République et mettre fin aux souffrances des Populations, comme en Tunisie et en Egypte?

L'Armée Nationale de COTE D'IVOIRE doit mettre fin aux Chantages des Politiciens Alimentaires, des Prédateurs et des Dictateurs qui ne pensent jamais aux morts et aux souffrances du Peuple!

Les Exemples de la Tunisie et surtout de l'Egypte, ou l'Armée a supporté le Peuple, doivent interpeller la Conscience de Nos Militaires ivoiriens.....

Nous sommes fatigués des roublardises et des ruses de GBAGBO et des Politiciens ivoiriens, sans honneur, sans foi et ni loi!

Vivement que le Vaillant Peuple de COTE D'IVOIRE, Ses Braves et Valeureux Militaires mettent fin à la très grave crise de plus de dix ans, et à cette très longue comédie tragique….

Des Minables Politiciens Alimentaires, sans honneur, sans cœur, sans foi et ni loi, qui ont déjà échoué depuis longtemps!

En Tunisie et en Egypte : Est-ce qu’ils ont compté sur l’Extérieur, l’Union Africaine, l’ONU et Consorts ?

Vaillant Peuple de COTE D’IVOIRE, C’est ton Temps de Délivrance !

Militaires Ivoiriens, Tous Corps et Grades Confondus,

Le DEVOIR NATIONAL et Républicain vous appelle…

Ensemble, dégageons et chassons les Dictateurs, les Usurpateurs et les Prédateurs….

Place à une nouvelle Génération de Femmes et d’Hommes de Valeurs.

Vite et Ensemble, Comme en Tunisie et en Egypte :

 Donnons l'Assaut Final, en occupant le Palais Présidentiel du Plateau à ABIDJAN, jusqu’au départ des Dictateurs et Usurpateurs!

Vive la Démocratie,

Vive la République de COTE D’IVOIRE.

TANOH NIAMKE, Blogueur et Chroniqueur Diplomatique

http://www.tanohniamke.net

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COTE D'IVOIRE: Mon Appel pour l’Assaut Final…Comme en Tunisie et en Egypte…

Ah! Si la honte tuait...GBAGBO et ses Adeptes, ses Miliciens, ses Patriotes zélés, xénophobes et sanguinaires, de la Secte de la Sorcellerie de la Refondation seraient déjà morts et enterrés!

Voici une de leurs dernières, ridicules et nouvelles propositions farfelues adressées au Panel des Chefs d'Etats de l'Union Africaine:

 Ils veulent un Présidium GBAGBO-OUATTARA, c'est-à-dire, une Seule COTE D'IVOIRE, avec Deux Co- Présidents, GBAGBO installé à ABIDJAN et OUATTARA installé à YAMOUSSOUKRO....Foutaises !

Après avoir reconnu leur défaite, Laurent GBAGBO et ses sbires veulent partager le Pouvoir Suprême, avec le Président OUATTARA, comme un gâteau de mariage ou de baptême !

De Qui se moquent-ils? Des Ivoiriens ou du Monde Entier?

 La Démocratie est unique et universelle. Elle a ses règles et ses principes qui doivent impérativement être respectés, par Toutes et par Tous…A savoir que le vainqueur de l'élection présidentielle ivoirienne, le Président OUATTARA gère seul notre Pays avec son Gouvernement, pendant cinq(5) ans, quitte à lui de choisir librement, et selon leurs compétences, des Cadres et Gestionnaires, du Camp de Laurent GBAGBO, dans un Gouvernement de Réconciliation Nationale:

D'ou vient cette idée incongrue, saugrenue et  imbécile de Présidium "GBAGBO-OUATTARA" proposée aux Experts de l'Union Africaine et de l’ONU, pour encore nous rouler dans la farine et rallonger nos souffrances?

J'affirme, je confirme, j'atteste et je signe que le Salut de la COTE D’IVOIRE doit venir de Notre Armée Nationale, pour restaurer la Démocratie!

Y a-t-il, encore des Militaires ivoiriens de Valeur et d'Honneur pour rétablir la République et mettre fin aux souffrances des Populations, comme en Tunisie et en Egypte?

L'Armée Nationale de COTE D'IVOIRE doit mettre fin aux Chantages des Politiciens Alimentaires, des Prédateurs et des Dictateurs qui ne pensent jamais aux morts et aux souffrances du Peuple!

Les Exemples de la Tunisie et surtout de l'Egypte, ou l'Armée a supporté le Peuple, doivent interpeller la Conscience de Nos Militaires ivoiriens.....

Nous sommes fatigués des roublardises et des ruses de GBAGBO et des Politiciens ivoiriens, sans honneur, sans foi et ni loi!

Vivement que le Vaillant Peuple de COTE D'IVOIRE, Ses Braves et Valeureux Militaires mettent fin à la très grave crise de plus de dix ans, et à cette très longue comédie tragique….

Des Minables Politiciens Alimentaires, sans honneur, sans cœur, sans foi et ni loi, qui ont déjà échoué depuis longtemps!

En Tunisie et en Egypte : Est-ce qu’ils ont compté sur l’Extérieur, l’Union Africaine, l’ONU et Consorts ?

Vaillant Peuple de COTE D’IVOIRE, C’est ton Temps de Délivrance !

Militaires Ivoiriens, Tous Corps et Grades Confondus,

Le DEVOIR NATIONAL et Républicain vous appelle…

Ensemble, dégageons et chassons les Dictateurs, les Usurpateurs et les Prédateurs….

Place à une nouvelle Génération de Femmes et d’Hommes de Valeurs.

Vite et Ensemble, Comme en Tunisie et en Egypte :

 Donnons l'Assaut Final, en occupant le Palais Présidentiel du Plateau à ABIDJAN, jusqu’au départ des Dictateurs et Usurpateurs!

Vive la Démocratie,

Vive la République de COTE D’IVOIRE.

TANOH NIAMKE, Blogueur et Chroniqueur Diplomatique

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 07:51
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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 20:57

couverture-d-finitive-livre-1.jpg

Lettre Ouverte de l’écrivain ivoirien Tiburce KOFFI à son ami Laurent GBAGBO…

 

Encore une lettre ouverte à ton attention, mon cher Laurent. Et je suis certain, aujourd'hui, que ce ne sera pas la dernière; car la dernière aura pour thème principal le commentaire du bilan de ton règne ou plus précisément la fin de régime. Ton règne : ces crimes de tous ordres (économique, éthique, environnemental, politique et surtout humain) qui l'auront marqué. Ton règne ; cette régence affreuse et traumatisante. C'est donc ce commentaire-là que je me ferai le plaisir de faire.

Pour l'heure, je t'écris aujourd'hui cette lettre pour t'informer de ce que tes Service de renseignements (ou ce qu'il en reste) n'ont pu te dire auparavant et que tu as dû savoir depuis, par la presse: mon départ ou plutôt ma fuite de la Côte d'Ivoire. Tu comprends que je ne pouvais tout de même pas pousser l'outrecuidance jusqu'à aller te dire ''au revoir'' en partant, ni même à te donner un coup de fil ''amical''! Et je devine, d'ici, combien tu dois être furieux contre les tueurs que tu as engagés pour ''en finir avec moi'' ; furieux pour m'avoir ''permis'' de quitter le pays. Mais qu'est-ce que tu crois, mon cher Laurent, même les assassins les plus endurcis ont parfois des moments de doute, de remise en cause de leur sale besogne. On ne tue pas avec la même indifférence qu'on afficherait pour un obscur manifestant d'Abobo, un écrivain, un artiste connu et reconnu des siens.

Eh oui, Laurent, je compte aussi des ''soutiens'' de taille au pays, et même au sein de ton armée de criminels! Quelques-uns d'entre eux sont même restés des fans; ils m'ont informé du péril et, grâce aux soutiens de tous, j'ai pu sortir du pays. Ne compte pas sur moi pour te dire leurs noms ! Tout de même, Laurent !

Mon ami Venance, tu as dû l'apprendre aussi, m'a précédé dans la fuite, dès la première alarme - lui aussi a failli se faire enlever par le CECOS. Moi, je n'avais pas voulu céder à la panique, et j'avais voulu rester sur place, pour combattre ton régime d'assassins et de criminels sans honneur. Fuir le pays, échapper à la bave de ta milice assassine, me mettre à l'abri, sauver ma peau, cela peut se concevoir. Mais comment partir, seul, et laisser au pays les miens - mes frères et sours, mon père malade, mes amis (es), tous ces êtres chers qui vivent au quotidien la fournaise de ton régime de terreur? La fuite a toujours un goût amer : le goût de la panique, de la peur, de la lâcheté surtout. Non, il m'était impossible de partir ; impossible, malgré la pression alentour, malgré les alertes (de certains flics ''gentils'' parmi les Renseignements généraux). Depuis quelques temps, il me fut impossible de dormir deux fois de suite au même endroit, sans être tiré de mon sommeil par une alerte : « Tiburce, sors vite du quartier ; des gens suspects sont en train d'entourer les lieux ».

Combien de fois n'avais-je pas dû m'éclipser de tel endroit devenu dangereux ? Finalement, je me suis résolu à quitter le pays, Laurent, malgré moi, parce que, comme disent les Baoulé : « A sassa houn ti man srê » - la prudence n'est pas de la peur. Alors je suis parti de chez moi, de mon pays, une nuit de début d'harmattan. J'ai écouté pour une dernière fois le chant des grillons dessous la fenêtre de ma chambre - un réflexe de poète. J'ai regardé le quartier, les maquis alentour, les silhouettes de quelques habitants qui ne savent pas la tragédie quotidienne que je vis, les rues sales et puantes de la cité; j'ai écouté, distrait, le bruit assourdissant de la musique d'un mauvais tube zouglou, et toutes ces pestilences sonores qui disent la déchéance d'un peuple, mon peuple ; un peuple hier encore si civilisé, si respecté en Afrique; un peuple devenu invivable, impossible et désespéré par l'action nocive d'un brigand politique nommé Gbagbo Laurent.

[Te le dire clairement]

Non, Laurent, finie, bel et bien l'élégance des mots, avec toi. Et je m'en vais te le dire crûment: regarde-toi, Laurent, regarde ce que tu es devenu: un pauvre roitelet nègre pris au piège du vertige du trône; un homme qui n'est plus un homme, mais une bête politique guidée par son instinct (celui de la conservation du pouvoir par la force) et aussi par de sombres individus accrochés aux privilèges (financiers) que tu leur as accordés, en récompense de leur servilité bestiale. J'ai dit « Laurent, regarde ce que tu es devenu ». Mais peut-être que je me trompe (encore) sur ton compte (comme je me suis souvent trompé dans ma vie, à propos de mes amitiés) ; car je comprends, aujourd'hui, qu'en fait, tu n'es pas ‘‘devenu’’. tu te révèles. enfin ! Tu te dé-couvres ou plutôt je te découvre.

Mon ami Alex Kipré m'a souvent dit : « Tiburce, les gens se trompent. Ni l'argent ni le pouvoir ne transforment réellement l'homme. Ils ne font que révéler l'homme ». Et mon ami d'ajouter : « Gbagbo est comme ça, il était comme ça et il a toujours été comme ça avant même d'arriver au pouvoir ; c'est toi, Tiburce, qui ne s'en était pas aperçu ; et tu viens maintenant de le découvrir. Voilà ton problème avec Gbagbo ». Un autre jour, il m'a dit ceci: « Moi, je ne suis pas déçu de Gbagbo, parce que je n'attendais rien de lui; je savais qu'il ne pouvait pas diriger un pays, surtout un pays comme la Côte d'Ivoire ». Tiens, Laurent, Alex Kipré m'a raconté une anecdote que j'avais trouvée amusante en son temps, mais qui m'éclaire aujourd'hui sur ta véritable nature: quelque part dans un village, ou dans un quartier d'Abidjan ou de Gagnoa (qu'importe le lieu), un match de football auquel tu participais. Ton équipe a été battue en finale. Au moment de la remise de la coupe, surprenant tout le monde (public et joueurs), tu t'es emparé du trophée et tu as pris la fuite avec le gain du match ! ». Sidérant !

Vois donc, Laurent, comme te poursuis ton passé ; ce passé sombre, ténébreux, brouillon et agité. Un passé sans élégance éducationnelle, sans repère éthique, sans esprit ''fair play''. Quand, ce soir du 03 décembre, tu as refusé de reconnaître la victoire méritée de M. Ouattara, ce n'est pas l'ex-chef d'Etat (que tu étais désormais devenu) qui agissait; c'est cette enfance trouble et troublée qui avait resurgi du fond de ton histoire farouche et tragique d'enfant de la rue, d'enfant mal-aimé; cette histoire que tu tenais tant à réécrire, à modifier, en donnant une autre trajectoire à ton destin. Alors, tu décidas de ''devenir quelqu'un''.

Devenir quelqu'un ! Ce n'est pas un délit, c'est même une qualité. Mais quel type d'homme devenir? Poète, sportif, savant, commerçant ? Il y existe tant et tant de métiers, Laurent. Mais tu décidas, très tôt (tu m'as dit que étais alors en classe de 4è), de devenir. Président de la République ! Alors, tu fis de la politique un métier ! Président de la République ! Ce fut ton rêve ultime, ton fantasme, ton obsession ; et cela, depuis l'adolescence. Quand tu devins chef de l'Etat à 55 ans, ce fut, pour toi, la concrétisation d'un long rêve, la sortie d'un long tunnel.

T'en souviens-tu, Laurent, tu as dit un jour au Maître (Bernard Zadi), que tu voulais entrer dans l'Histoire. Te rappelles-tu aussi la réponse, sage et intelligente que le Maître t'avait donnée? Je te la rappelle : « L'essentiel n'est pas d'entrer dans l'Histoire, Laurent, mais de savoir par quelle porte on y entre, et par laquelle on en sortira ». Il y a de cela deux ans, j'ai lu un discours ahurissant d'Abdouramane Sangaré (un autre de tes serviteurs) te faisant des louanges inouïes. Dans ce discours de griot mal inspiré d'un autre âge, il disait que la guerre était l'acte suprême par lequel les hommes affirmaient leur valeur, leur grandeur; et que, de ce point de vue, tu étais désormais entré dans l'Histoire, car tu étais un homme de grande de valeur pour avoir. fait la guerre! Inouï!!!

Entrer dans l'Histoire! Très bien Laurent. Mais était-il nécessaire d'y entrer en faisant tant d'histoires à ce peuple qui ne demandait qu'à vivre sagement? Tu as réussi, Laurent. Chapeau, Maître de l'Apocalypse ! Entrer dans l'Histoire ! Oui, Laurent, tu peux à présent te vanter d'y être vraiment entré. Mais, et encore une fois, la question cruciale du Maître: par quelle porte y es-tu entré ? Tu en sais la réponse: par la porte de l'intrigue, du complot, de la violence verbale et physique, du mensonge, de la roublardise, de la traîtrise, du crime, du sang, et, comble de l'horreur, de la guerre! Et ce n'est pas fini, Laurent; ce n'est pas fini, car la grande question demeure: comment finiras-tu? Comment finira cette grave tourmente que tu as jetée sur notre peuple naguère si taquin, si paisible, si fantaisiste, si généreux en discipline et en sagesse ?

Tu as perverti la jeunesse, tu as réussi à abrutir la couche la plus prometteuse de toute société qui veut se donner de réelles ambitions d'émergence et d'affirmation de soi. Tu as troqué le grand rêve ''houphouétien'' de la construction d'une nation forte et productive, pour l'affirmation de ton étoile personnelle, égoïste et mesquine. Tu as décidé de supprimer de ta vie tout ce qui, de près ou de loin, correspond à l'éthique ou rappelle l'éthique. Mais dis-moi, Laurent: comment fais-tu pour encore continuer de vivre avec toutes ces immondices puantes sur les pages rouge-sang de ton affreuse biographie? Comment peut-on vivre avec tant de sang sur les mains? Comment peut-on rire, tenir des discours à la télévision, et à longueur de journées, après avoir fait supprimer des vies humaines? N'entends-tu pas les cris de détresse des suppliciés d'Abobo, d'Anyama, de Koumassi, de Vridi les nuits de crimes insalubres et insupportables? Comment fais-tu pour vivre, quand tu sais la vie que ta milice a volée aux autres ? Ces autres dont le seul crime a été de ne pas penser comme toi, de ne pas voir la vie comme tu la vois? Mais surtout, comment as-tu pu tolérer que tes criminels aient décidé de me tuer, moi, l'ami?

Oui, Laurent, l'ami. C'est toi qui a dit à ce peuple, et en direct de la télé, que je suis ton ami. Mais redis-le moi donc: comment peut-on commanditer l'assassinat d'un ami ? Tu es un Bété, Laurent, un Bété; et je sais, moi, pour avoir été accueilli, élevé, formé et structuré par des Bété, ce qu'est l'amitié chez ce peuple si gentil: une valeur sacrée, la plus grande des valeurs, même. Comment donc as-tu fait pour te laisser aveugler par le pouvoir, au point de cracher sur cette valeur suprême que les Bété ont toujours su cultiver à travers le Temps ? Tu as tenté de faire assassiner le Pr Maurice Guikahuié, un cardiologue, l'homme qui soigne le cour des hommes, le cour par lequel la vie est possible. Tu as fait assassiner le médecin Dakoury, coupable à tes yeux, d'avoir soigné des rebelles dès les premières heures de cette rébellion qui n'a pas encore fini de nous révéler ses secrets d'alcôve. Tu as tenté de faire tuer Marcel Zadi Kessé. Quelle aide cet homme si généreux et si aimable ne t'avait-il pas pourtant apportée dans ta période de galère, où, fauché comme un chômeur endurci, tu portais des chemises sales, débraillé comme tu l'étais? Laurent, que signifie cette ingratitude, cette grave altération de ta mémoire si fragile, si mesquine? Ingratitude, ingratitude, fuite de la mémoire.

Maudit soit celui qui tue ou fait tuer le Médecin ! Maudit, mille et trente fois maudit soit celui qui chercher à faire tuer l'artiste.

[Peur sur la cité]

Peur, peur et peur sur la cité, Laurent. Froid aussi. Nous avons froid. La Côte d'Ivoire a froid. Nos lunes sont froides, nos soleils ont froid. J'ai, moi aussi froid, dans cet hiver parisien où, méchamment grippé, je n'arrive même pas à dormir. Ah! Laurent, toi-plus-que-peste et lèpre de Kogodékro le village des ''kokoyés'' (lépreux) de Côte d'Ivoire.

Laurent, pourquoi tuer ne te fait-il pas peur ? Pourquoi ôtes-tu la vie aux autres, cette vie qui ne t'appartient pas et que tu supprimes avec tant de facilité, comme un écrivain supprimerait de son texte un encombrant point-virgule? Ecrivain, et surtout auteur dramatique (tragédien plus précisément), il m'arrive même de pleurer, au cours de mes nuits d'écriture, lorsque je mène à la mort un de mes héros entêtés! Comment fais-tu, toi, pour TUER de vraies vies, tuer des êtres humains, et parvenir encore à rire, à manger, à copuler surtout avec tes mille et une amantes de la lagune ébrié. Cette lagune puante, morte, sale et malpropre, de cette saleté qui a pourri le cour de ton régime et de tes milices au cour mauvais comme ko n'dou samlan - un savon noir contenant de la potasse? Laurent, comment fais-tu pour encore caresser le corps d'une femme, quand tu as fini de faire tuer les enfants de ton pays?

Ah, Laurent, vois comme tu m'affliges ! Et je me sens humilié (à cause de l'amitié que j'avais pour toi) chaque jour que la presse me renvoie les échos morbides des crimes de tes milices sauvages et cruelles.

La devise de ce beau pays d'hier est: union, discipline, travail! Tu nous as désunis, tu nous as rendus indisciplinés et fainéants. Ton règne n'est plus, désormais, qu'un sombre exercice de la violence, une agitation permanente du spectre de la terreur et de la mort.

Mort. Mort et morts. Ces morts qui parsèment ton parcours. Le silence est mort, le jour est mort, la tranquillité est morte, la lagune, cette lagune ébrié est, elle aussi, morte. La mort de cette lagune est tout un symbole, Laurent: l'eau est le siège de la vie. C'est toute une population diverse et diversifiée qui vivait dans cette lagune: crocodiles, poissons, grenouilles et crapauds, alevins, serpents d'eau, etc. ; en somme, la VIE. Tu as tué aussi cette lagune, Laurent. Même la lagune, tu l'as tuée. Combien de crimes te faudrait-il signer pour éteindre cette tornade de feu et de passions qui t'habite et te ruine, fils de Mama-le-hameau-anonyme d'hier ?

Quoi ? Laurent ? Tu as lu tous ces livres (que j'ai lus), tous ces poèmes que tu as écrits (j'en ai écrits aussi), tu as pratiqué la musique (comme moi - et je continue de la pratiquer), tu as lu la Bible, tu es un chrétien (comme je le fus), tu as pratiqué le sport (je continue d'en faire), tu as aimé toutes ces femmes (on partage ce même ''vice'' délicieux), tu as fait toutes ces choses-là, pour te retrouver comme cela, aujourd'hui ? Conspué à travers le Monde, désavoué, disqualifié ! Ridicule! Mais regarde-toi donc, Laurent, dans une glace, et découvre l'immensité de l'horreur que tu as semée dans la cité.

[La danse maléfique de Simone]

Je continue de te le dire : « Regarde-toi dans une glace, Laurent ». Choisis un moment particulier, de préférence, tard dans la nuit. La nuit où tout, les êtres et les choses, donnent du répit à leurs âmes et leurs corps fatigués de la pesanteur du quotidien. Regarde-toi, Laurent, et vois ce qu'est devenu ce pays sous ton règne: la radio, la télévision, Fraternité Matin, tous ces médias d'Etat que tu as soumis au dictat de ton obscure passion: le pouvoir! « J'y suis, j'y reste », as-tu dit récemment dans un numéro de « Jeune Afrique ». Le slogan de ta campagne était: « On gagne ou on gagne ». Le message était clair: pas d'alternative, je conserverai le pouvoir. Laurent, tu nous avais pourtant dit : « Donnez-moi le pouvoir afin que je vous le rende ». Hier, nous t'avons donné le pouvoir. Aujourd'hui, dix ans après, nous avons décidé de te le reprendre pour le confier à une autre personne. Le pouvoir ne t'appartient pas. Pourquoi refuses-tu de partir ?

Laurent, tu sais très bien que ''ton'' Yao-Ndré ne peut pas choisir le Président de notre République à notre place; tu sais très bien qu'il n'a pas le droit d'effacer nos voix pour te ''décréter'' Président de la République; tu sais très bien que tu as perdu cette présidentielle que tu ne pouvais, de toute façon, pas gagner. Ce n'est qu'une question de bon sens: tu ne peux pas espérer remporter une consultation électorale de cette envergure en ne comptant que sur la défection (en ta faveur) des militants de tes adversaires !!! C'est insensé comme calcul, Laurent. Comme piètres sont tes Conseillers ! Laurent, je te le dis, j'ai mené campagne pour Ouattara à Marcory, Zone 4, Koumassi et dans le pays baoulé. Ce pays baoulé, parlons-en.

Comment as-tu fait pour croire un seul instant que les Baoulé allaient te donner leurs voix, toi qui n'as fait que pourfendre ce groupe ethnique tout au long de ton ministère d'opposant clandestin où tu répandais le venin de ta haine contre eux? Les Baoulé, ce groupe ethnique que tu avais toujours estimé coupable des ''fautes'' d'Houphouët le baoulé ? Comment as-tu fait pour croire que ces Baoulé-là allaient te donner leur suffrage, toi qui as offensé Houphouët, humilié Bédié et Banny, trois figures politiques, trois symboles de la grandeur de ce peuple ? Houphouët n'a jamais été aimé dans le guébie, Laurent, et tu sais pourquoi: chaque groupe humain a une culture de la mémoire collective. Et elle est rancunière, cette mémoire. Dommage que le professeur d'Histoire que tu es, n'aies pu comprendre cette donne si simple. Et tous ces conseillers baoulé qui te mentaient, te trompaient, parce que tu payes bien les illusions que l'on te vend. Et tous ces conseillers originaires du Nord qui ont abusé de toi, parce que tu as de l'argent - cette immense fortune volée sur les fonds du Trésor public ivoirien. Cette fortune que tu distribues aux ''petits'' blancs (Guy Laberti et consorts) et même aux ''vieux'' blancs (Vergès, Roland Dumas et consorts) qui viennent te ''blaguer'', parce qu'ils savent que, comme tout mauvais nègre, tu n'aimes que tous ceux-là qui te promettent le pouvoir et protègent ton règne sanglant.

Laurent, j'ai vu sur le Net, Simone - ton âme damnée -, se livrer, comme une sorcière les nuits de cabale, à une insolite danse. Eh oui, elle a dansé, Simone au cour de mâle farouche. Et j'ai vu ses mains fortes et robustes; et j'ai vu son sourire (ou plutôt le rictus qui lui sert de sourire); mais j'ai surtout vu ses dents. Blanches, très blanches qu'elles sont, ces dents. Et la couleur de ces dents faisait un contraste frappant avec le teint noir mât de sa peau. Et elle dansait, Simone de Moosou; elle dansait, ivre de pouvoir usurpé.

Danse de la mort et du sang des crucifiés d'Abobo-la-misère!
Elle danse, Simone!
Danse impudique
Danse maléfique
Elle danse, danse, danse !!!
Les sorciers ont avalé nos jours de quiétude
Et elle danse, Simone-la-femme-vaudou, plus redoutable que serpent de Bouna!
Les criminels ont piégé nos rues sales d'Abidjan
Et elle danse, Simone-la-femme-buffle des contes mauvais
Quelque part, à Abobo, une famille pleure la mort de Sidi
Quelque part, à Anyama, une autre pleure la mort de Kwaku
Le pays est encerclé par la mort
Mon pays est traumatisé par le spectre de la mort
La mort qui plane, la mort qui murmure
Et elle danse, danse, Simone-la-terreur!
La danse-fauve et rapace des voleurs d'âme
Elle danse, Simone, de joie perfide et canaille
Elle danse la danse du démon !...

Ah, peuple mien, qu'es-tu devenu ? Qui nous délivrera de ce mal, de cette terreur soudaine et rampante qui nous a si mal trans-formés, si pervertis? Qui nous délivrera de Gbagbo-la-foudre ?
Laurent, je te le dis: si après avoir lu cette lettre ouverte (et je sais que tu me lis), tu permets (encore) à tes gens en armes de tirer sur un enfant, un seul enfant de ce pays, c'est que tu n'es plus un être humain: tu es devenu un débris d'Homme, un résidu d'ETRE. Et, sache-le, mon cri de fureur te poursuivra jusques aux mille coins du Monde. Tiens-le toi pour dit, Laurent. Tiens-le toi pour dit.

Les écrivains ne parlent pas à la légère.

De Paris, Tiburce Koffi.
Ecrivain.

tiburce_koffi@yahoo.fr/

 

 

Lettre Ouverte de l’écrivain ivoirien Tiburce KOFFI à son ami Laurent GBAGBO…

 

Encore une lettre ouverte à ton attention, mon cher Laurent. Et je suis certain, aujourd'hui, que ce ne sera pas la dernière; car la dernière aura pour thème principal le commentaire du bilan de ton règne ou plus précisément la fin de régime. Ton règne : ces crimes de tous ordres (économique, éthique, environnemental, politique et surtout humain) qui l'auront marqué. Ton règne ; cette régence affreuse et traumatisante. C'est donc ce commentaire-là que je me ferai le plaisir de faire.

Pour l'heure, je t'écris aujourd'hui cette lettre pour t'informer de ce que tes Service de renseignements (ou ce qu'il en reste) n'ont pu te dire auparavant et que tu as dû savoir depuis, par la presse: mon départ ou plutôt ma fuite de la Côte d'Ivoire. Tu comprends que je ne pouvais tout de même pas pousser l'outrecuidance jusqu'à aller te dire ''au revoir'' en partant, ni même à te donner un coup de fil ''amical''! Et je devine, d'ici, combien tu dois être furieux contre les tueurs que tu as engagés pour ''en finir avec moi'' ; furieux pour m'avoir ''permis'' de quitter le pays. Mais qu'est-ce que tu crois, mon cher Laurent, même les assassins les plus endurcis ont parfois des moments de doute, de remise en cause de leur sale besogne. On ne tue pas avec la même indifférence qu'on afficherait pour un obscur manifestant d'Abobo, un écrivain, un artiste connu et reconnu des siens.

Eh oui, Laurent, je compte aussi des ''soutiens'' de taille au pays, et même au sein de ton armée de criminels! Quelques-uns d'entre eux sont même restés des fans; ils m'ont informé du péril et, grâce aux soutiens de tous, j'ai pu sortir du pays. Ne compte pas sur moi pour te dire leurs noms ! Tout de même, Laurent !

Mon ami Venance, tu as dû l'apprendre aussi, m'a précédé dans la fuite, dès la première alarme - lui aussi a failli se faire enlever par le CECOS. Moi, je n'avais pas voulu céder à la panique, et j'avais voulu rester sur place, pour combattre ton régime d'assassins et de criminels sans honneur. Fuir le pays, échapper à la bave de ta milice assassine, me mettre à l'abri, sauver ma peau, cela peut se concevoir. Mais comment partir, seul, et laisser au pays les miens - mes frères et sours, mon père malade, mes amis (es), tous ces êtres chers qui vivent au quotidien la fournaise de ton régime de terreur? La fuite a toujours un goût amer : le goût de la panique, de la peur, de la lâcheté surtout. Non, il m'était impossible de partir ; impossible, malgré la pression alentour, malgré les alertes (de certains flics ''gentils'' parmi les Renseignements généraux). Depuis quelques temps, il me fut impossible de dormir deux fois de suite au même endroit, sans être tiré de mon sommeil par une alerte : « Tiburce, sors vite du quartier ; des gens suspects sont en train d'entourer les lieux ».

Combien de fois n'avais-je pas dû m'éclipser de tel endroit devenu dangereux ? Finalement, je me suis résolu à quitter le pays, Laurent, malgré moi, parce que, comme disent les Baoulé : « A sassa houn ti man srê » - la prudence n'est pas de la peur. Alors je suis parti de chez moi, de mon pays, une nuit de début d'harmattan. J'ai écouté pour une dernière fois le chant des grillons dessous la fenêtre de ma chambre - un réflexe de poète. J'ai regardé le quartier, les maquis alentour, les silhouettes de quelques habitants qui ne savent pas la tragédie quotidienne que je vis, les rues sales et puantes de la cité; j'ai écouté, distrait, le bruit assourdissant de la musique d'un mauvais tube zouglou, et toutes ces pestilences sonores qui disent la déchéance d'un peuple, mon peuple ; un peuple hier encore si civilisé, si respecté en Afrique; un peuple devenu invivable, impossible et désespéré par l'action nocive d'un brigand politique nommé Gbagbo Laurent.

[Te le dire clairement]

Non, Laurent, finie, bel et bien l'élégance des mots, avec toi. Et je m'en vais te le dire crûment: regarde-toi, Laurent, regarde ce que tu es devenu: un pauvre roitelet nègre pris au piège du vertige du trône; un homme qui n'est plus un homme, mais une bête politique guidée par son instinct (celui de la conservation du pouvoir par la force) et aussi par de sombres individus accrochés aux privilèges (financiers) que tu leur as accordés, en récompense de leur servilité bestiale. J'ai dit « Laurent, regarde ce que tu es devenu ». Mais peut-être que je me trompe (encore) sur ton compte (comme je me suis souvent trompé dans ma vie, à propos de mes amitiés) ; car je comprends, aujourd'hui, qu'en fait, tu n'es pas ‘‘devenu’’. tu te révèles. enfin ! Tu te dé-couvres ou plutôt je te découvre.

Mon ami Alex Kipré m'a souvent dit : « Tiburce, les gens se trompent. Ni l'argent ni le pouvoir ne transforment réellement l'homme. Ils ne font que révéler l'homme ». Et mon ami d'ajouter : « Gbagbo est comme ça, il était comme ça et il a toujours été comme ça avant même d'arriver au pouvoir ; c'est toi, Tiburce, qui ne s'en était pas aperçu ; et tu viens maintenant de le découvrir. Voilà ton problème avec Gbagbo ». Un autre jour, il m'a dit ceci: « Moi, je ne suis pas déçu de Gbagbo, parce que je n'attendais rien de lui; je savais qu'il ne pouvait pas diriger un pays, surtout un pays comme la Côte d'Ivoire ». Tiens, Laurent, Alex Kipré m'a raconté une anecdote que j'avais trouvée amusante en son temps, mais qui m'éclaire aujourd'hui sur ta véritable nature: quelque part dans un village, ou dans un quartier d'Abidjan ou de Gagnoa (qu'importe le lieu), un match de football auquel tu participais. Ton équipe a été battue en finale. Au moment de la remise de la coupe, surprenant tout le monde (public et joueurs), tu t'es emparé du trophée et tu as pris la fuite avec le gain du match ! ». Sidérant !

Vois donc, Laurent, comme te poursuis ton passé ; ce passé sombre, ténébreux, brouillon et agité. Un passé sans élégance éducationnelle, sans repère éthique, sans esprit ''fair play''. Quand, ce soir du 03 décembre, tu as refusé de reconnaître la victoire méritée de M. Ouattara, ce n'est pas l'ex-chef d'Etat (que tu étais désormais devenu) qui agissait; c'est cette enfance trouble et troublée qui avait resurgi du fond de ton histoire farouche et tragique d'enfant de la rue, d'enfant mal-aimé; cette histoire que tu tenais tant à réécrire, à modifier, en donnant une autre trajectoire à ton destin. Alors, tu décidas de ''devenir quelqu'un''.

Devenir quelqu'un ! Ce n'est pas un délit, c'est même une qualité. Mais quel type d'homme devenir? Poète, sportif, savant, commerçant ? Il y existe tant et tant de métiers, Laurent. Mais tu décidas, très tôt (tu m'as dit que étais alors en classe de 4è), de devenir. Président de la République ! Alors, tu fis de la politique un métier ! Président de la République ! Ce fut ton rêve ultime, ton fantasme, ton obsession ; et cela, depuis l'adolescence. Quand tu devins chef de l'Etat à 55 ans, ce fut, pour toi, la concrétisation d'un long rêve, la sortie d'un long tunnel.

T'en souviens-tu, Laurent, tu as dit un jour au Maître (Bernard Zadi), que tu voulais entrer dans l'Histoire. Te rappelles-tu aussi la réponse, sage et intelligente que le Maître t'avait donnée? Je te la rappelle : « L'essentiel n'est pas d'entrer dans l'Histoire, Laurent, mais de savoir par quelle porte on y entre, et par laquelle on en sortira ». Il y a de cela deux ans, j'ai lu un discours ahurissant d'Abdouramane Sangaré (un autre de tes serviteurs) te faisant des louanges inouïes. Dans ce discours de griot mal inspiré d'un autre âge, il disait que la guerre était l'acte suprême par lequel les hommes affirmaient leur valeur, leur grandeur; et que, de ce point de vue, tu étais désormais entré dans l'Histoire, car tu étais un homme de grande de valeur pour avoir. fait la guerre! Inouï!!!

Entrer dans l'Histoire! Très bien Laurent. Mais était-il nécessaire d'y entrer en faisant tant d'histoires à ce peuple qui ne demandait qu'à vivre sagement? Tu as réussi, Laurent. Chapeau, Maître de l'Apocalypse ! Entrer dans l'Histoire ! Oui, Laurent, tu peux à présent te vanter d'y être vraiment entré. Mais, et encore une fois, la question cruciale du Maître: par quelle porte y es-tu entré ? Tu en sais la réponse: par la porte de l'intrigue, du complot, de la violence verbale et physique, du mensonge, de la roublardise, de la traîtrise, du crime, du sang, et, comble de l'horreur, de la guerre! Et ce n'est pas fini, Laurent; ce n'est pas fini, car la grande question demeure: comment finiras-tu? Comment finira cette grave tourmente que tu as jetée sur notre peuple naguère si taquin, si paisible, si fantaisiste, si généreux en discipline et en sagesse ?

Tu as perverti la jeunesse, tu as réussi à abrutir la couche la plus prometteuse de toute société qui veut se donner de réelles ambitions d'émergence et d'affirmation de soi. Tu as troqué le grand rêve ''houphouétien'' de la construction d'une nation forte et productive, pour l'affirmation de ton étoile personnelle, égoïste et mesquine. Tu as décidé de supprimer de ta vie tout ce qui, de près ou de loin, correspond à l'éthique ou rappelle l'éthique. Mais dis-moi, Laurent: comment fais-tu pour encore continuer de vivre avec toutes ces immondices puantes sur les pages rouge-sang de ton affreuse biographie? Comment peut-on vivre avec tant de sang sur les mains? Comment peut-on rire, tenir des discours à la télévision, et à longueur de journées, après avoir fait supprimer des vies humaines? N'entends-tu pas les cris de détresse des suppliciés d'Abobo, d'Anyama, de Koumassi, de Vridi les nuits de crimes insalubres et insupportables? Comment fais-tu pour vivre, quand tu sais la vie que ta milice a volée aux autres ? Ces autres dont le seul crime a été de ne pas penser comme toi, de ne pas voir la vie comme tu la vois? Mais surtout, comment as-tu pu tolérer que tes criminels aient décidé de me tuer, moi, l'ami?

Oui, Laurent, l'ami. C'est toi qui a dit à ce peuple, et en direct de la télé, que je suis ton ami. Mais redis-le moi donc: comment peut-on commanditer l'assassinat d'un ami ? Tu es un Bété, Laurent, un Bété; et je sais, moi, pour avoir été accueilli, élevé, formé et structuré par des Bété, ce qu'est l'amitié chez ce peuple si gentil: une valeur sacrée, la plus grande des valeurs, même. Comment donc as-tu fait pour te laisser aveugler par le pouvoir, au point de cracher sur cette valeur suprême que les Bété ont toujours su cultiver à travers le Temps ? Tu as tenté de faire assassiner le Pr Maurice Guikahuié, un cardiologue, l'homme qui soigne le cour des hommes, le cour par lequel la vie est possible. Tu as fait assassiner le médecin Dakoury, coupable à tes yeux, d'avoir soigné des rebelles dès les premières heures de cette rébellion qui n'a pas encore fini de nous révéler ses secrets d'alcôve. Tu as tenté de faire tuer Marcel Zadi Kessé. Quelle aide cet homme si généreux et si aimable ne t'avait-il pas pourtant apportée dans ta période de galère, où, fauché comme un chômeur endurci, tu portais des chemises sales, débraillé comme tu l'étais? Laurent, que signifie cette ingratitude, cette grave altération de ta mémoire si fragile, si mesquine? Ingratitude, ingratitude, fuite de la mémoire.

Maudit soit celui qui tue ou fait tuer le Médecin ! Maudit, mille et trente fois maudit soit celui qui chercher à faire tuer l'artiste.

[Peur sur la cité]

Peur, peur et peur sur la cité, Laurent. Froid aussi. Nous avons froid. La Côte d'Ivoire a froid. Nos lunes sont froides, nos soleils ont froid. J'ai, moi aussi froid, dans cet hiver parisien où, méchamment grippé, je n'arrive même pas à dormir. Ah! Laurent, toi-plus-que-peste et lèpre de Kogodékro le village des ''kokoyés'' (lépreux) de Côte d'Ivoire.

Laurent, pourquoi tuer ne te fait-il pas peur ? Pourquoi ôtes-tu la vie aux autres, cette vie qui ne t'appartient pas et que tu supprimes avec tant de facilité, comme un écrivain supprimerait de son texte un encombrant point-virgule? Ecrivain, et surtout auteur dramatique (tragédien plus précisément), il m'arrive même de pleurer, au cours de mes nuits d'écriture, lorsque je mène à la mort un de mes héros entêtés! Comment fais-tu, toi, pour TUER de vraies vies, tuer des êtres humains, et parvenir encore à rire, à manger, à copuler surtout avec tes mille et une amantes de la lagune ébrié. Cette lagune puante, morte, sale et malpropre, de cette saleté qui a pourri le cour de ton régime et de tes milices au cour mauvais comme ko n'dou samlan - un savon noir contenant de la potasse? Laurent, comment fais-tu pour encore caresser le corps d'une femme, quand tu as fini de faire tuer les enfants de ton pays?

Ah, Laurent, vois comme tu m'affliges ! Et je me sens humilié (à cause de l'amitié que j'avais pour toi) chaque jour que la presse me renvoie les échos morbides des crimes de tes milices sauvages et cruelles.

La devise de ce beau pays d'hier est: union, discipline, travail! Tu nous as désunis, tu nous as rendus indisciplinés et fainéants. Ton règne n'est plus, désormais, qu'un sombre exercice de la violence, une agitation permanente du spectre de la terreur et de la mort.

Mort. Mort et morts. Ces morts qui parsèment ton parcours. Le silence est mort, le jour est mort, la tranquillité est morte, la lagune, cette lagune ébrié est, elle aussi, morte. La mort de cette lagune est tout un symbole, Laurent: l'eau est le siège de la vie. C'est toute une population diverse et diversifiée qui vivait dans cette lagune: crocodiles, poissons, grenouilles et crapauds, alevins, serpents d'eau, etc. ; en somme, la VIE. Tu as tué aussi cette lagune, Laurent. Même la lagune, tu l'as tuée. Combien de crimes te faudrait-il signer pour éteindre cette tornade de feu et de passions qui t'habite et te ruine, fils de Mama-le-hameau-anonyme d'hier ?

Quoi ? Laurent ? Tu as lu tous ces livres (que j'ai lus), tous ces poèmes que tu as écrits (j'en ai écrits aussi), tu as pratiqué la musique (comme moi - et je continue de la pratiquer), tu as lu la Bible, tu es un chrétien (comme je le fus), tu as pratiqué le sport (je continue d'en faire), tu as aimé toutes ces femmes (on partage ce même ''vice'' délicieux), tu as fait toutes ces choses-là, pour te retrouver comme cela, aujourd'hui ? Conspué à travers le Monde, désavoué, disqualifié ! Ridicule! Mais regarde-toi donc, Laurent, dans une glace, et découvre l'immensité de l'horreur que tu as semée dans la cité.

[La danse maléfique de Simone]

Je continue de te le dire : « Regarde-toi dans une glace, Laurent ». Choisis un moment particulier, de préférence, tard dans la nuit. La nuit où tout, les êtres et les choses, donnent du répit à leurs âmes et leurs corps fatigués de la pesanteur du quotidien. Regarde-toi, Laurent, et vois ce qu'est devenu ce pays sous ton règne: la radio, la télévision, Fraternité Matin, tous ces médias d'Etat que tu as soumis au dictat de ton obscure passion: le pouvoir! « J'y suis, j'y reste », as-tu dit récemment dans un numéro de « Jeune Afrique ». Le slogan de ta campagne était: « On gagne ou on gagne ». Le message était clair: pas d'alternative, je conserverai le pouvoir. Laurent, tu nous avais pourtant dit : « Donnez-moi le pouvoir afin que je vous le rende ». Hier, nous t'avons donné le pouvoir. Aujourd'hui, dix ans après, nous avons décidé de te le reprendre pour le confier à une autre personne. Le pouvoir ne t'appartient pas. Pourquoi refuses-tu de partir ?

Laurent, tu sais très bien que ''ton'' Yao-Ndré ne peut pas choisir le Président de notre République à notre place; tu sais très bien qu'il n'a pas le droit d'effacer nos voix pour te ''décréter'' Président de la République; tu sais très bien que tu as perdu cette présidentielle que tu ne pouvais, de toute façon, pas gagner. Ce n'est qu'une question de bon sens: tu ne peux pas espérer remporter une consultation électorale de cette envergure en ne comptant que sur la défection (en ta faveur) des militants de tes adversaires !!! C'est insensé comme calcul, Laurent. Comme piètres sont tes Conseillers ! Laurent, je te le dis, j'ai mené campagne pour Ouattara à Marcory, Zone 4, Koumassi et dans le pays baoulé. Ce pays baoulé, parlons-en.

Comment as-tu fait pour croire un seul instant que les Baoulé allaient te donner leurs voix, toi qui n'as fait que pourfendre ce groupe ethnique tout au long de ton ministère d'opposant clandestin où tu répandais le venin de ta haine contre eux? Les Baoulé, ce groupe ethnique que tu avais toujours estimé coupable des ''fautes'' d'Houphouët le baoulé ? Comment as-tu fait pour croire que ces Baoulé-là allaient te donner leur suffrage, toi qui as offensé Houphouët, humilié Bédié et Banny, trois figures politiques, trois symboles de la grandeur de ce peuple ? Houphouët n'a jamais été aimé dans le guébie, Laurent, et tu sais pourquoi: chaque groupe humain a une culture de la mémoire collective. Et elle est rancunière, cette mémoire. Dommage que le professeur d'Histoire que tu es, n'aies pu comprendre cette donne si simple. Et tous ces conseillers baoulé qui te mentaient, te trompaient, parce que tu payes bien les illusions que l'on te vend. Et tous ces conseillers originaires du Nord qui ont abusé de toi, parce que tu as de l'argent - cette immense fortune volée sur les fonds du Trésor public ivoirien. Cette fortune que tu distribues aux ''petits'' blancs (Guy Laberti et consorts) et même aux ''vieux'' blancs (Vergès, Roland Dumas et consorts) qui viennent te ''blaguer'', parce qu'ils savent que, comme tout mauvais nègre, tu n'aimes que tous ceux-là qui te promettent le pouvoir et protègent ton règne sanglant.

Laurent, j'ai vu sur le Net, Simone - ton âme damnée -, se livrer, comme une sorcière les nuits de cabale, à une insolite danse. Eh oui, elle a dansé, Simone au cour de mâle farouche. Et j'ai vu ses mains fortes et robustes; et j'ai vu son sourire (ou plutôt le rictus qui lui sert de sourire); mais j'ai surtout vu ses dents. Blanches, très blanches qu'elles sont, ces dents. Et la couleur de ces dents faisait un contraste frappant avec le teint noir mât de sa peau. Et elle dansait, Simone de Moosou; elle dansait, ivre de pouvoir usurpé.

Danse de la mort et du sang des crucifiés d'Abobo-la-misère!
Elle danse, Simone!
Danse impudique
Danse maléfique
Elle danse, danse, danse !!!
Les sorciers ont avalé nos jours de quiétude
Et elle danse, Simone-la-femme-vaudou, plus redoutable que serpent de Bouna!
Les criminels ont piégé nos rues sales d'Abidjan
Et elle danse, Simone-la-femme-buffle des contes mauvais
Quelque part, à Abobo, une famille pleure la mort de Sidi
Quelque part, à Anyama, une autre pleure la mort de Kwaku
Le pays est encerclé par la mort
Mon pays est traumatisé par le spectre de la mort
La mort qui plane, la mort qui murmure
Et elle danse, danse, Simone-la-terreur!
La danse-fauve et rapace des voleurs d'âme
Elle danse, Simone, de joie perfide et canaille
Elle danse la danse du démon !...

Ah, peuple mien, qu'es-tu devenu ? Qui nous délivrera de ce mal, de cette terreur soudaine et rampante qui nous a si mal trans-formés, si pervertis? Qui nous délivrera de Gbagbo-la-foudre ?
Laurent, je te le dis: si après avoir lu cette lettre ouverte (et je sais que tu me lis), tu permets (encore) à tes gens en armes de tirer sur un enfant, un seul enfant de ce pays, c'est que tu n'es plus un être humain: tu es devenu un débris d'Homme, un résidu d'ETRE. Et, sache-le, mon cri de fureur te poursuivra jusques aux mille coins du Monde. Tiens-le toi pour dit, Laurent. Tiens-le toi pour dit.

Les écrivains ne parlent pas à la légère.

De Paris, Tiburce Koffi.
Ecrivain.

tiburce_koffi@yahoo.fr/

 

 

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 03:28

couverture-d-finitive-livre-1.jpg

Livre : Résumé de « COTE D’IVOIRE, la guerre des imbéciles » de TANOH NIAMKE.

I-Présentation du Livre :

Ce livre, volontairement intitulé : « Côte

D’Ivoire la guerre des imbéciles » n’est

Pas totalement un essai politique, ni un roman, ni

Un manuel scolaire ou universitaire.

Sous une forme narrative, un ton osé et passionné,

Libéral et journalistique, je prends la liberté de

Relater chronologiquement certains souvenirs, certains sujets, des faits, des choses, des personnalités,

Qui m’ont marqué ou marqué mon pays : la

République de Côte d’Ivoire.

Évidemment, vous comprendrez par la lecture de

Ce livre que, ce qui se passe en Côte d’Ivoire,

Pourrait être une fiction ou une réalité qui aurait pu

Se dérouler dans n’importe quel pays d’Afrique ou

Ailleurs dans le monde…

D'ailleurs, le monde d’aujourd’hui est un village

Planétaire…

L’Histoire, dit-on, est un témoignage, une succession d’évènements, de valeurs morales ou

Spirituelles.

Enfin, la Bible n’affirme-t-elle pas que l’Écriture, que dis-je, la Parole est une épée à double

Tranchant ?

L’ÉCRITURE et la PAROLE sont : Vie et

Lumière…

II-Résumé du Livre :

Dieu, notre Créateur, a immensément béni la

Côte d’Ivoire, ce petit État, mon pays bien-

Aimé, situé en Afrique occidentale sur le golfe de

Guinée.

Que de richesses en abondance pour ce petit

Territoire : d’importantes quantités de cacao, de

Café, d’or, de caoutchouc, de diamant, de fer, de

Pétrole, de coton, de bois, de noix de cajou, que

Sais-je encore…

Pour profiter de toutes ces richesses, il suffirait

Simplement aux Ivoiriens de cultiver et d’entretenir, la paix, l’amour, l’hospitalité, l’union, la

Discipline et le travail dans la confiance les uns, les

Autres.

Au contraire, cette nation s’est enlisée et embourbée dans des querelles fratricides et des

Guerres de successions interminables.

Ce pays de 322 000 kilomètres carrés, peuplé

D’environ vingt millions d’habitants aujourd’hui

(Quatre-vingts pour cent d’Ivoiriens et vingt pour

Cent d’étrangers) bénéficie des faveurs naturelles,

Physiques et divines, avec des atouts inestimables

Pour devenir un éléphant d’Afrique à l’image de la

Corée du Sud et des autres dragons d’Asie.

Diantre que non…

La Côte d’Ivoire est victime et otage de ses

Richesses qui ont attisé et aiguisé les appétits

Voraces de ses prédateurs et fossoyeurs, tant à

L’intérieur qu’à l’extérieur de ce pays, parmi lesquels ses propres filles et fils.

Le président Félix Houphouët-Boigny – cerveau

Politique de premier ordre selon les termes du

Général de Gaulle –, le Père fondateur de la Côte

D’Ivoire moderne et modèle, doit se remuer dans sa

Tombe, lui qui a dirigé ce pays d’une main de fer et

De feu, du 7 août 1960 jusqu’à ce jour fatidique du

7 décembre 1993, date de sa mort. Sans être un

Saint, ce fidèle ami et serviteur de la France s’est

Appuyé sur la coopération française pour jeter les

Bases et les fondements du développement de la

Côte d’Ivoire.

Le Bélier de Yamoussoukro, le Père fondateur,

Le Vieux, malgré ses faiblesses et celles de son

Parti, de son régime politique – le Parti démocratique de Côte d’Ivoire –, a su dans l’ensemble

Aller à l’essentiel avec un génie créateur extraordinaire.

Félix Houphouët-Boigny a en effet fondé et bâti

Les prémices d’un beau pays où la paix ne devrait

Pas être un vain mot mais un comportement…

Ce bâtisseur et visionnaire infatigable a ouvert et

Tracé les grands sillons du développement que ses

Successeurs à la magistrature suprême de la Nation

ivoirienne devraient emprunter et suivre pour hisser

Cet État au rang des nations qui comptent en

Afrique et dans le monde entier.

Malheureusement, cela ne fut pas le cas…

En 1990, au soir et vers la fin de sa vie et de son

Très long règne politique, Félix Houphouët-Boigny

« Broie du noir ». On peut même affirmer sans se

Tromper que ce fut une symphonie inachevée, car la

Fin de règne du vieux sage Houphouët fut très

Chaotique : les richesses ayant été mal appréciées et

Gérées avec complaisance, une très grave crise

Économique, doublée d’une crise sociale et enfin

Même triplée d’une crise politique « vint forcer la

Main du vieux sage Houphouët » qui ouvre précipitamment les portes du pays au multipartisme

Politique et sa soi-disant démocratie.

Voici la belle et prospère Côte d’Ivoire sur la

Route d’une nouvelle aventure qui l’a conduite

Actuellement dans la merde de « démon-cratie »…

Cette nation étant née et ayant grandi

Uniquement sous le régime politique du parti

Unique exercé par le Parti démocratique de Côte

D’Ivoire (P.D.C.I.) doit brusquement passer à

L’expérience de la démocratie plurielle. Comment

Réussir la transition, en passant de la démocratie

Dans un seul parti unique, au profit de la démocratie dans plusieurs partis politiques mal préparés ?

En décembre 1993, le dauphin constitutionnel, le

Président Henri Konan Bédié, avec l’appui inestimable du tout puissant secrétaire général du

P.D.C.I. (Laurent Dona Fologo), après avoir livré

Plusieurs guerres de successions fratricides et

Interminables, arrive enfin au pouvoir suprême,

Après la mort le 7 décembre 1993 du président

Félix Houphouët-Boigny.

Le règne de Nzueba, le prince des Nambê et

Agba (Baoulé originaire de Daoukro), le Père de

L’Ivoirité et promoteur des douze chantiers de

L’éléphant d’Afrique, le règne de Bédié dis-je, fut

Également une musique inachevée, mi-figue et mi-

Raisin.

En effet, en décembre 1999, le président Bédié est très vite balayé par un coup d’État militaire

Dirigé par le général Robert Guei à la tête d’un

Groupe de soldats des Forces Armées nationales de

Côte d’Ivoire.

Le général Guei, pendant dix longs mois de

Transition militaire a promis de balayer le pays de

Ses souillures. Ironie du sort : il a perdu le temps

Des Ivoiriens à balancer entre les conjonctions

« Et », « ou »… pendant dix longs et très pénibles

Mois.

Finalement, le général Balayeur fut rapidement

Balayé…

En effet, en octobre 2000, le général Guei est

Battu aux élections présidentielles (calamiteuses)

Par le président Laurent Gbagbo, élections au cours

Desquelles et auxquelles, Guei avait pris soin d’éliminer tous les candidats de poigne, sérieux et

Capables de le battre. Apparemment, il y avait un

Accord secret et tacite entre les candidats (non

Moins valables) retenus à la compétition électorale

Présidentielle…

À malin, malin et demi : il fut ainsi donc battu

Par le très rusé – comme un lièvre – président

Laurent Gbagbo, l’opposant charismatique au

Président Félix Houphouët-Boigny, le leader socialiste et historique de la Côte d’Ivoire…

En 2002 : chassez le naturel et il revient au

Galop…

Les Ivoiriens – longtemps embrigadés par les

Concepts de paix et de dialogue – ont maintenant

Pris goût au pouvoir de la violence, de la rue et des coups d’État…

Ainsi donc, les 18 et 19 septembre 2002, trois

Rébellions éclatent au nord, au centre et à l’ouest de

La Côte d’Ivoire, occupant plus de la moitié du

Territoire national et tentant avec véhémence – mais

Sans succès – de renverser le pouvoir du président

Gbagbo, en place seulement depuis deux ans.

Les nombreux accords, signés depuis Marcoussis jusqu’à Ouagadougou, n’ont pas encore abouti à

Restaurer la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire

Jusqu’à ce jour.

De nombreux gouvernements hybrides, de transition ou soi-disant d’union nationale se sont succédé à la tête de ce pays, naguère havre de paix, et

Qui s’est aujourd’hui durablement installé dans

L’instabilité à cause de la jalousie et de la convoitise des politiciens ivoiriens, eux-mêmes prenant ainsi en otage les pauvres populations ivoiriennes aux mains nues…

Heureusement que le temps de Dieu n’est pas

Loin, car il y a un temps pour toute chose…

Le temps de vérité et du Saint-Esprit est très

Proche pour la Côte d’Ivoire, car quelle que soit la

Longueur des ténèbres, le jour et la lumière finissent

Toujours par arriver pour prendre le dessus.

Bonne lecture à vous et que le Dieu pourvoyeur

De prospérité et de paix bénisse la Côte d'Ivoire :

Mon pays.

TANOH Niamkè, Diplomate, Ecrivain

Blogueur, Chroniqueur,

Prix du Meilleur Diplomate Africain Internaute.

Fondateur et Administrateur de :

-Diplomatie Sans Frontières,

-Ivoiriens Sans Frontières,

Précédemment :

-Conseiller Technique Chargé de la Coopération et de la Francophonie,

-Chargé de Mission au Conseil de l’Entente,

Chargé de Mission au Ministère des Postes et Télécommunications,

-Diplomate, respectivement au Brésil, en Israël, en Corée du Sud et en France.

http://www.tanohniamke.net

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 11:20

Copie-de-Photo-TND-avec-lunettes.jpg

Chronique diplomatique : Lettre Ouverte du Président Virtuel de la République de COTE D’IVOIRE adressée aux Membres du Gouvernement illégal et illégitime de Laurent GBAGBO.

Son Excellence Monsieur Félix HOUPHOUET-BOIGNY, Premier Président de la République de COTE D’IVOIRE, «  cerveau politique de premier ordre » disait souvent que  ceux et celles qui passaient tout leur précieux temps à ne rien faire que de le critiquer ou le dénigrer, ceux-ci et celles-ci étaient des médiocres qui salissaient leurs propres bouches…

Feu BALLA KEITA, son illustre, charismatique et bouillant ministre de l’éducation nationale, chargé entre autres choses, de la mobilisation et de l’idéologie politiques de l’houphouétisme,  affirmait,  souvent, quant à lui que « les chiens ne changent jamais leurs manières de s’asseoir et qu’ils ont beau aboyer, la caravane du bonheur du vaillant peuple de COTE D’IVOIRE, se construira et passera certainement… »

2005 à 2011 : voici exactement presque sept(07) ans que je suis très assidu, dévoué et très présent sur plusieurs réseaux d’internet (je détiens plus d’une vingtaine de sites) en vue de jouer les rôles d’éveilleur de consciences (comme les Pasteurs, Evêques et Imams) des Africaines, Africains en général, des ivoiriennes et ivoiriens en particulier :

Dans mes Contributions, Chroniques, Œuvres littéraires et culturelles aux tons pimentés, engagés et volontairement osés : Je me considère et je me définis comme le Président Virtuel de la République de COTE D’IVOIRE ou de l’AFRIQUE !

D’ailleurs j’étais le candidat virtuel à l’élection présidentielle passée et dans mon pays, n’ayant pu déposer mon dossier pour participer, réellement et physiquement, au scrutin électoral présidentiel!

Que de menaces de radiation professionnelle et de mort !

Que d’injures graves, d’inimitiés, de haine et de jalousie, imbéciles,  gratuites, assassines, incongrues et saugrenues !

Ayant moi-même été ou fréquenté à « l’école de la vie de Félix HOUPHOUET-BOIGNY », j’ai laissé les médiocres, les chiens, les gueux, les jaloux et haineux jouer leurs funèbres et macabres partitions, sans jamais leur indiquer mes chemins et objectifs visés !

D’ailleurs pour l’éclosion de ses propres talents, aucune personne n’a besoin de consulter ou de demander la permission de qui que ce soit, fut-il le Président de la République de son propre Pays !

Selon moi, pour accomplir une telle mission, l’onction et la grâce divines sont nécessaires, indispensables et suffisantes.

LA Sagesse Africaine nous enseigne que «  les grands chasseurs de lions et de fauves dangereux n’indiquent jamais, ni leurs jours de départ à la chasse, ni leurs chemins et ni les dates de leur retour... »

Trèves de paraboles, de proverbes et d’allégories, rentrons dans le vif de mon propos actuel :

-Excellence Monsieur Laurent GBAGBO, Ancien Président de la République de COTE D’IVOIRE, Grand Maitre et Chef de files des Adeptes du Gouvernement illégitime et illégal de COTE D’IVOIRE,

-Excellence Monsieur le Premier Ministre du Gouvernement illégal et illégitime de COTE D’IVOIVOIRE,

-Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement illégitime et illégal de COTE D’IVOIRE,

-Très Honorables Membres du Front Populaire Ivoirien(FPI) et de « La Majorité Présidentielle »,

-Mesdames et Messieurs les Généraux, Officiers, Sous-officiers et Soldats, défenseurs et inconditionnels des causes perdues d’avance du Président Laurent GBAGBO,

-Chers Frères et Sœurs, jeunes et adultes, patriotes, miliciens, étudiants, chômeurs, etc.,

Ivoiriennes et Ivoiriens, vous toutes et tous, en vos différents grades, fonctions et qualités :

Dans cette présente chronique, je vous parle, fraternellement, de tout mon cœur rempli d’amour pour vous,  toutes et tous, en espérant pouvoir vous convaincre de bien vouloir procéder à une valeureuse, rapide  et radicale inflexion de vos choix politiques suicidaires, pour vous-mêmes, vos enfants, vos époux et épouses, vos familles et pour tout le pays entier, consistant, à vouloir vous accrocher et maintenir, vaille que vaille, de force et militairement, au Pouvoir Suprême Ivoirien déjà perdu dans les urnes électorales, contre le gré du Monde Entier !

Je fais appel, encore une fois, à votre sens dévoué et équilibré de la sagesse, de l’honneur, de la dignité et du vrai patriotisme mesuré en vue de céder, rapidement et sans condition, le Pouvoir Suprême au Président de la République élu, Son Excellence Monsieur Alassane Dramane OUATTARA.

Je vous prie et vous supplie de ne point détruire la COTE D’IVOIRE et l’avenir de vos enfants, à cause de vos intérêts égoïstes, personnels, pécuniaires, claniques, politiques et tribalistes :

En effet, la vérité rougit seulement les yeux sans jamais les casser ; vous-seuls ne pourrez jamais gagner cette guerre  prochaine à laquelle vous vous préparez, contre la CEDEAO, l’ONU et le Monde Entier !

Je vous invite, humblement et modestement, à tirer les leçons de votre échec cuisant et de votre défaite honteuse, au lieu de chercher et de rechercher à plonger la COTE D’IVOIRE dans les abimes des ténèbres de la bêtise humaine des dictatures sanguinaires, sans cœur et ni foi.

Je vous rappelle, d’une part et à toutes fins utiles, que le mandat présidentiel ivoirien est de seulement cinq(5) ans et que vous pourriez valablement revenir au pouvoir suprême aux prochaines élections, à conditions bien sûr d’être vivants ! Or avec la guerre, on ne sait jamais…

J’attire votre haute attention, d’autre part que, cinquante(50) après son indépendance, la COTE D’IVOIRE n’a pas besoin, à sa tête,  d’un Président, pseudo patriote, nationaliste et africaniste (comme Patrice LUMUMBA), ayant déjà passé dix(10) ans à semer ou à laisser prospérer : la mort, la violence, la terreur, la misère, la pauvreté, les déchets toxiques, les détournements massifs en milliards de francs CFA et les chômages chroniques :

Tel est le vrai et le principal sens du cuisant blâme que le vaillant peuple ivoirien vient de vous infliger lourdement et honteusement.

Actuellement, les ivoiriennes et les ivoiriens aspirent à l’épanouissement, au développement économique rapide, dans la paix, la liberté, la démocratie et dans  la bonne gouvernance :

Ne pas le comprendre c’est être imbécile !

Justement et en conclusion, je vous prie de bien vouloir noter qu’avec la mondialisation, le Monde est devenu un Village planétaire et évolue, très rapidement, y compris tous les pays africains : seuls les imbéciles et les ignorants ne changent pas ou n’évoluent pas !

Enfin, dans la vie, chacun et chacune de nous, si grand ou si petit, soit-il,  peut tomber, échouer, perdre ou commettre de pires erreurs…Cela n’est ni mortel ni suicidaire, car c’est la voie normale pour l’acquisition de l’expérience et de la sagesse.

Mais il est imbécile, incongru et saugrenu de tomber volontairement dans les profondeurs des ténèbres de la guerre, de la mort, de la violence et de la terreur, s’enfoncer et enfoncer tout un pays comme la COTE D’IVOIRE, sans prise de conscience de la lumière et de la vérité !

Que Dieu vous bénisse abondamment, qu’il vous ouvre les yeux, les oreilles et les cœurs afin que l’orgueil, la violence et la cupidité fassent place à la paix, à l’amour et à la réconciliation.

En tous cas, réfléchissez, ressaisissez-vous et réagissez vite, avant qu’il ne soit trop tard…

Très Fraternellement.

TANOH NIAMKE, Diplomate, Ecrivain

Blogueur et Chroniqueur Diplomatique

Master en science de gestion,

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 14:21

 

Chronique Politique : COTE D’IVOIRE, j’ai fait un rêve… Voici exactement quarante cinq (45) jours que mon beau pays, la république de COTE D’IVOIRE, naguère, nation africaine moderne et modèle, un havre de paix, de bonheur et d’hospitalité, est devenu un vilain et banal pays, pris en otage par une dictature militaro civile, socialiste et patriotique naissante, après dix(10) ans de crise aigue soldée par des élections présidentielles supervisées et certifiées par l’ONU. La COTE D’IVOIRE, actuellement, fait la honte de l’Afrique et la risée mondiale, par la faute d’une poignée de ses indignes fils et filles, des soit disant politiciens et démocrates (qui refusent de se soumettre aux résultats du vote électoral certifié par l’ONU), de véritables apprentis sorciers qui ne prospèrent que dans le sang humain, de faux prophètes et illuminés (aux sens propres comme aux figurés) des temps nouveaux intéressés par leurs propres intérêts matériels et égoïstes, et qui prétendent, faussement aimer ce pays et vouloir livrer une autre guerre imbécile d’indépendance, de nationalisme, de libération et de délivrance… Heureusement que DIEU n’a pas encore dit son dernier mot… A l’exemple de l’extraordinaire et subite révolution opérée par la jeunesse et le vaillant peuple tunisien, ce vendredi glorieux et historique du 14 janvier 2011, j’ai fait un rêve que très bientôt, « Un jour nouveau de changements radicaux, de gloire et de prospérité» s’annonce pour la COTE D’IVOIRE… Avant de vous parler, respectivement, des rêves de « ma fille Esther » et du mien au sujet de mon pays, permettez-moi, de vous faire un bref rappel historique de la tragédie et du drame ivoiriens : 1- Les Temps glorieux de la première République de COTE D’IVOIRE d’HOUPHOUET-BOIGNY et de KONAN BEDIE : La période du 07 aout 1960 (date de l’indépendance) au 24 décembre 1999 (date du coup d’état militaire) peut, selon moi, s’appeler les temps glorieux de la première République de COTE D’IVOIRE : En effet, il s’agit des règnes, respectivement des Présidents Félix HOUPHOUET-BOIGNY (père fondateur et cerveau politique de premier ordre) et de son digne successeur Henri KONAN BEDIE. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, trois grands défis et miracles ont été principalement réalisés au cours de cette première République : • Premièrement, il s’agit de la cohésion sociale nationale : La COTE D’IVOIRE compte plus de soixante(60) ethnies qu’il fallait savamment et intelligemment « brasser et mettre ensemble pour former une nation paisible.» En plus, il fallait faire en sorte qu’il y ait une coexistence pacifique avec les nombreuses autres tribus étrangères venues des pays africains voisins ou lointains. Ce pari a vaillamment et bravement été gagné, remporté par Félix HOUPHOUET-BOIGNY, Henri KONAN BEDIE, en compagnies de nos Ainés, Pères et Mères. • Deuxièmement, se basant sur les atouts de la terre, de l’agriculture, de l’agro-industrie et du capitalisme d’état, de nombreuses plantations de cacao, de café, de palmiers à huile, d’hévéa, de canne à sucre, de coton, de coco, etc., Ont été développées pour, rapidement, hisser la COTE D’IVOIRE aux rangs de premier producteur mondial du cacao, troisième producteur mondial du café et parmi les plus grands producteurs africains pour les autres cultures : Deuxième défi, miracle et pari, remportés par le Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY et les Vaillants Membres de ses Différentes Equipes Gouvernementales. • Enfin Troisième prouesse, également presqu’extraordinaire, de cette première république, l’accent et la priorité ont été, rapidement, mis sur l’éducation nationale, la formation professionnelle, universitaire et les recherches scientifiques. D’énormes efforts et sacrifices ont été consentis pour former l’une des meilleures ressources humaines intellectuelles et à tous les niveaux de l’Afrique ! En un mot comme en mille, et sans rentrer dans les détails, voici schématisé le bilan de Félix HOUPHOUET-BOIGNY et d’Henri KONAN BEDIE : Les sillons et les bases d’une nation modèle, moderne, prospère et hospitalière, ont été tracés et crées… En principe, le reste n’était qu’une question de temps, presque des jeux d’enfants disciplinés, de suivis, de planifications et de développements économiques, par des femmes et des hommes de bonne moralité, compétents et de vrais patriotes au sens noble du terme ; je ne parle pas de ces vandales alimentaires, pseudo socialistes, populistes instrumentalisés… Diantre ! Cela ne fut pas le cas… 2-La Deuxième République de COTE D’IVOIRE ou le règne de la Junte militaire (du 24 décembre 1999 à octobre 2000). Pour comprendre cette page honteuse et sombre de la COTE D’IVOIRE, il s’avère d’une impérieuse importance, nécessité d’observer, d’analyser la fin de règne de Félix HOUPHOUET-BOIGNY, sa succession par Henri KONAN BEDIE, la guerre de ses héritiers politiques et surtout les rôles nocifs, néfastes de Laurent GBAGBO et de ses Amis Opposants Politiques… Sans rentrer dans les détails, voici les principaux Acteurs Politiques ivoiriens qui avaient la gestion de notre destinée commune et nationale, après la mort du Père Fondateur, le Bélier, le Vieux, le Sage Félix HOUPHOUET-BOIGNY : -Monsieur Henri KONAN BEDIE, Dauphin constitutionnel et Président de la République, -Monsieur Alassane Dramane OUATTARA, Premier Ministre et « Coordinateur Economique National » chargé de veiller sur le miracle économique ivoirien qui traversait une crise de croissance… -Monsieur le Ministre d’Etat Laurent DONA FOLOGO, Secrétaire Général du parti démocratique de COTE D’IVOIRE (PDCI-RDA), pour les questions politiques… -Monsieur le Général Robert GUEI, Chef d’Etat-major, pour les questions sécuritaires... Voici le « quarté gagnant » sur lequel avait misé Feu le Président Félix HOUHOUET-BOIGNY, pour continuer son œuvre de démocratie, de paix, d’hospitalité et de développement économique de la COTE D’IVOIRE…. Malheureusement, ceux-ci, au lieu de veiller sur leur cohésion, unité, fraternité, fidélité et surtout sur les Missions et Objectifs, à eux confiés par la Nation, par leur Père et Parrain Commun Félix HOUPHOUET-BOIGNY, ce « quarté gagnant est devenu perdant », par des querelles et ambitions personnelles contradictoires…. Evidemment que l’Opposant Socialiste Laurent GBAGBO, boulanger, stratège, rusé et machiavélique, a contribué énormément à les « mélanger et diviser… » pour arriver lui-même au Pouvoir Suprême ! Ainsi donc, ce qui devrait arriver, arriva : Robert GUEI, Alassane OUATTARA et Laurent GBAGBO, avec la complicité de certains militaires, « font un coup d’Etat » pour renverser et chasser du Pouvoir Suprême le Président Henri KONAN BEDIE… Quelques temps après ce maudit coup d’Etat (qui est le catalyseur nocif de toutes les instabilités ivoiriennes actuelles), Laurent DONA FOLOGO rejoint le Camp de Laurent GBAGBO et Henri KONAN BEDIE se retrouve, politiquement seul ! Je vous épargne le bilan de terreur et de la calamité de la Junte Militaire ivoirienne qui, au lieu de conserver, un à deux ans, le pouvoir, pour mieux balayer politiquement le Pays, a voulu le conserver par des simulacres d’élection présidentielle organisée précipitamment… Là encore, l’histoire nous dira un jour les rôles et pièges que Laurent GBAGBO a joué ou tendu au Général GUEI et à sa Junte Militaire… 3-La Troisième République ou le règne de Laurent GBAGBO (octobre 2000 au 28 Novembre 2010) : L’adage qui dit que : « qui tue par l’épée, périt par l’épée » sied, présentement, à merveilles au Président Laurent GBAGBO : En effet, après avoir divisé les Héritiers de Félix HOUPHOUET-BOIGNY, instrumentalisé, mélangé et banalisé, les Militaires et la Jeunesse ivoirienne, pour prendre le Pouvoir dans des conditions sanguinaires et calamiteuses, l’Opposant Charismatique et Socialiste ivoirien, Laurent GBAGBO a eu toutes les difficultés inimaginables au cours de son long règne de dix ans à la tête de la COTE D’IVOIRE : En effet, d’une part : la majorité des ivoiriens et le monde entier, retiendront de lui qu’il a été un homme d’Etat qui est arrivé au Pouvoir Suprême dans le sang humain, le désordre et qui le quitte dans les mêmes conditions diaboliques et ténébreuses ! D’autre part, nous retiendrons longtemps dans nos mémoires que Laurent GBAGBO et ses pseudo socialistes refondateurs n’ont été que des farceurs, sans bilans économiques, ni respects des paroles données et engagements pris : Le Pouvoir Suprême a été, pour eux, une affaire de jouissances matérielles, personnelles, familiales, tribales, claniques, exercé dans la violence et la terreur, sans aucun développement économique ! Un mot comme en mille, le règne de Laurent GBAGBO s’est apparenté plus à une dictature qu’à une démocratie, malgré les apparences et les nombreuses promesses restées lettres mortes ! Après avoir été lamentablement sanctionné par le Peuple souverain de COTE D’IVOIRE, Laurent GBAGBO et sa minorité présidentielle défient le nouveau Président de la République élu, Alassane Dramane OUATTARA, l’ONU, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les USA, la France, toutes les Grandes Puissances et le Monde Entier ! Ce qu’ils oublient, c’est que tous les Militaires de COTE D’IVOIRE ne défendent pas leurs causes perdues d’avance…. 4-Le Rêve d’Esther et le Mien : Au début du mois de novembre 2010, à Paris et avant le deuxième tour du scrutin présidentiel ivoirien, j’ai demandé à une de mes jeunes parentes (chrétienne très pratiquante) de jeuner et de prier pour le bon déroulement de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 en COTE D’IVOIRE : Elle s’appelle Esther, elle était entrée dans un jeune d’Esther pour demander la clémence et la faveur de Dieu Notre Père au sujet de la COTE D’IVOIRE. Voici le résumé de son message spirituel qu’elle m’a rapporté le 20 novembre 2010 : « Papa, pour les élections présidentielles du 28 novembre 2010, entre GBAGBO et OUATTARA, bizarrement, je vois un troisième Homme vainqueur…. » Etonné et choqué par ce message de ma « fille », et fidèle à mon humour, je lui ai répondu que la COTE D’IVOIRE a besoin d’un vrai Homme, entre GBAGBO et OUATTARA, et non d’un Ange de Dieu qu’elle aurait certainement vu en songe ! La sagesse divine nous enseigne que l’Eternel résiste aux orgueilleux et les humilie…. Dieu voudrait-il tant humilier les Ivoiriens ? Comment et pourquoi, GBAGBO et OUATTARA, ne seraient-ils pas les choix de DIEU et que l’Eternel choisirait « un Ange » pour venir diriger la COTE D’IVOIRE ? Ah ! Les voies et les voix de Dieu sont insondables ! Moi personnellement, en tant qu’Houphouétiste, je suis l’un des modestes soutiens, un admirateur inconditionnel et sans faille du Président de la République élu, Alassane Dramane OUATTARA, un des Dignes Héritiers d’HOUPHOUET –BOIGNY, après KONAN BEDIE. Mais, est-ce que, DIEU a-t-il dit son dernier mot ? Ce qui est sur, c’est que, ce n’est pas Laurent GBAGBO qui dirigera la COTE D’IVOIRE : C’est OUATTARA ou bien un Ange ? Le Président Alassane Dramane OUATTARA, serait-il l’Ange que ma fille Esther a pris pour une troisième Personne, ou bien Dieu aurait-il vraiment un Plan divin secret qui ne nous ait pas encore révélé ? Les Faux Prophètes Alimentaires et Mendiants, sans honneur ni foi, de tous les bords et acabits, de toutes les sectes et religions, feraient mieux de véritablement prier pour la paix, la liberté, la démocratie et la prospérité en COTE D’IVOIRE, au lieu de jouer les valets des politiciens ! D’ailleurs lequel parmi eux, prie-t-il sincèrement et véritablement pour que le choix de Dieu et sa Volonté divine soient exaucés ? En conclusion de cette chronique politique ivoirienne, terminons par le rêve de la future COTE D’IVOIRE, tel qu’il m’a été permis de voir en songe, moi-même : -J’assistais à un combat, que dis-je à un film western…Le Brave est mort dans le film…. !!! Quelle horreur… !!! Paix et Repos eternels à son Ame… -Je voyageais en COTE D’IVOIRE, en voiture et un grand pont s’est effondré, rompu, cassé devant moi, juste avant ma traversée…. J’ai vu d’immenses torrents d’eau qui emportaient de gros poissons, morts ou vivants… -Après la reconstruction de ce pont, j’ai découvert et j’ai vu une nouvelle ville, que dis-je, une nouvelle COTE D’IVOIRE, belle, miraculeuse, prospère et paisible : des femmes et des hommes venaient de partout, le monde entier, pour construire et vivre dans ce beau Pays… Je scelle ce merveilleux rêve dans la puissance du feu du Saint Esprit jusqu’à son accomplissement et sa réalisation, par l’Eternel notre Père, Celui qui sonde les cœurs et les reins, Et qui établit les Rois et Souverains, y compris le futur Président de la République de COTE D’IVOIRE. Au Vaillant de Peuple de COTE D’IVOIRE, d’Afrique et du Monde : encore un peu de temps, et tu sauras que le Pouvoir Suprême dans n’importe quel pays, y compris la COTE D’IVOIRE, n’est pas une affaire uniquement de volonté humaine, de dictature, de force, de puissance diabolique, de faux prophètes et d’illuminés des ténèbres ! Au moment ou je rédige ce texte, un Baobab, que dis-je le Président Ben Ali, ne vient-il pas de tomber comme un fruit mur en Tunisie ? Pour mon Pays la République de COTE D’IVOIRE, c’est seulement une affaire de quelques jours encore…. De gré ou de force, les populations africaines ont déjà compris l’essentiel à savoir qu’en démocratie, le Peuple souverain est détenteur exclusif du Pouvoir Suprême : Aucun Chef d’Etat Africain ne devrait encore, de nos jours, expérimenter ou s’enliser dans la dictature, sinon…Adieu ou au revoir… Partout en Afrique et dans le Monde, de gré ou de force, les Militaires et l’Armée doivent assumer, vaillamment et sans peur, leurs rôles républicains d’arbitres en cas de crises des dictatures assassines… TANOH NIAMKE, Diplomate, Ecrivain, Master en Science de Gestion, Prix du Meilleur Diplomate Africain Internaute, Chroniqueur Diplomatique, Fondateur et Administrateur de : -Diplomatie Sans Frontières, -Ivoiriens Sans Frontières, Précédemment : -Conseiller Technique chargé de la Coopération et de la Francophonie, -Chargé de Mission au Conseil de l’Entente, -Chargé de Mission au Ministère des Postes et Télécommunications, -Diplomate, respectivement, au Brésil, en Israël, en Corée du Sud et en France. http://www.tanohniamke.net http://www.tanoh.niamke.over-blog.net http://leblogdetanohniamke.ivoire-blog.com http://www.diplomatiesansfrontieres.over-blog.com http://diplomatiesansfrontieres.blog.tdg.ch http://diplomatiesansfrontieres.blogs.lalibre.be http://www.ivoirienssansfrontieres.over-blog.com http://www.netlog.com/tanohdjohn http://www.twitter.com/tanohdjohn Chronique Politique : COTE D’IVOIRE, j’ai fait un rêve… Voici exactement quarante cinq (45) jours que mon beau pays, la république de COTE D’IVOIRE, naguère, nation africaine moderne et modèle, un havre de paix, de bonheur et d’hospitalité, est devenu un vilain et banal pays, pris en otage par une dictature militaro civile, socialiste et patriotique naissante, après dix(10) ans de crise aigue soldée par des élections présidentielles supervisées et certifiées par l’ONU. La COTE D’IVOIRE, actuellement, fait la honte de l’Afrique et la risée mondiale, par la faute d’une poignée de ses indignes fils et filles, des soit disant politiciens et démocrates (qui refusent de se soumettre aux résultats du vote électoral certifié par l’ONU), de véritables apprentis sorciers qui ne prospèrent que dans le sang humain, de faux prophètes et illuminés (aux sens propres comme aux figurés) des temps nouveaux intéressés par leurs propres intérêts matériels et égoïstes, et qui prétendent, faussement aimer ce pays et vouloir livrer une autre guerre imbécile d’indépendance, de nationalisme, de libération et de délivrance… Heureusement que DIEU n’a pas encore dit son dernier mot… A l’exemple de l’extraordinaire et subite révolution opérée par la jeunesse et le vaillant peuple tunisien, ce vendredi glorieux et historique du 14 janvier 2011, j’ai fait un rêve que très bientôt, « Un jour nouveau de changements radicaux, de gloire et de prospérité» s’annonce pour la COTE D’IVOIRE… Avant de vous parler, respectivement, des rêves de « ma fille Esther » et du mien au sujet de mon pays, permettez-moi, de vous faire un bref rappel historique de la tragédie et du drame ivoiriens : 1- Les Temps glorieux de la première République de COTE D’IVOIRE d’HOUPHOUET-BOIGNY et de KONAN BEDIE : La période du 07 aout 1960 (date de l’indépendance) au 24 décembre 1999 (date du coup d’état militaire) peut, selon moi, s’appeler les temps glorieux de la première République de COTE D’IVOIRE : En effet, il s’agit des règnes, respectivement des Présidents Félix HOUPHOUET-BOIGNY (père fondateur et cerveau politique de premier ordre) et de son digne successeur Henri KONAN BEDIE. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, trois grands défis et miracles ont été principalement réalisés au cours de cette première République : • Premièrement, il s’agit de la cohésion sociale nationale : La COTE D’IVOIRE compte plus de soixante(60) ethnies qu’il fallait savamment et intelligemment « brasser et mettre ensemble pour former une nation paisible.» En plus, il fallait faire en sorte qu’il y ait une coexistence pacifique avec les nombreuses autres tribus étrangères venues des pays africains voisins ou lointains. Ce pari a vaillamment et bravement été gagné, remporté par Félix HOUPHOUET-BOIGNY, Henri KONAN BEDIE, en compagnies de nos Ainés, Pères et Mères. • Deuxièmement, se basant sur les atouts de la terre, de l’agriculture, de l’agro-industrie et du capitalisme d’état, de nombreuses plantations de cacao, de café, de palmiers à huile, d’hévéa, de canne à sucre, de coton, de coco, etc., Ont été développées pour, rapidement, hisser la COTE D’IVOIRE aux rangs de premier producteur mondial du cacao, troisième producteur mondial du café et parmi les plus grands producteurs africains pour les autres cultures : Deuxième défi, miracle et pari, remportés par le Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY et les Vaillants Membres de ses Différentes Equipes Gouvernementales. • Enfin Troisième prouesse, également presqu’extraordinaire, de cette première république, l’accent et la priorité ont été, rapidement, mis sur l’éducation nationale, la formation professionnelle, universitaire et les recherches scientifiques. D’énormes efforts et sacrifices ont été consentis pour former l’une des meilleures ressources humaines intellectuelles et à tous les niveaux de l’Afrique ! En un mot comme en mille, et sans rentrer dans les détails, voici schématisé le bilan de Félix HOUPHOUET-BOIGNY et d’Henri KONAN BEDIE : Les sillons et les bases d’une nation modèle, moderne, prospère et hospitalière, ont été tracés et crées… En principe, le reste n’était qu’une question de temps, presque des jeux d’enfants disciplinés, de suivis, de planifications et de développements économiques, par des femmes et des hommes de bonne moralité, compétents et de vrais patriotes au sens noble du terme ; je ne parle pas de ces vandales alimentaires, pseudo socialistes, populistes instrumentalisés… Diantre ! Cela ne fut pas le cas… 2-La Deuxième République de COTE D’IVOIRE ou le règne de la Junte militaire (du 24 décembre 1999 à octobre 2000). Pour comprendre cette page honteuse et sombre de la COTE D’IVOIRE, il s’avère d’une impérieuse importance, nécessité d’observer, d’analyser la fin de règne de Félix HOUPHOUET-BOIGNY, sa succession par Henri KONAN BEDIE, la guerre de ses héritiers politiques et surtout les rôles nocifs, néfastes de Laurent GBAGBO et de ses Amis Opposants Politiques… Sans rentrer dans les détails, voici les principaux Acteurs Politiques ivoiriens qui avaient la gestion de notre destinée commune et nationale, après la mort du Père Fondateur, le Bélier, le Vieux, le Sage Félix HOUPHOUET-BOIGNY : -Monsieur Henri KONAN BEDIE, Dauphin constitutionnel et Président de la République, -Monsieur Alassane Dramane OUATTARA, Premier Ministre et « Coordinateur Economique National » chargé de veiller sur le miracle économique ivoirien qui traversait une crise de croissance… -Monsieur le Ministre d’Etat Laurent DONA FOLOGO, Secrétaire Général du parti démocratique de COTE D’IVOIRE (PDCI-RDA), pour les questions politiques… -Monsieur le Général Robert GUEI, Chef d’Etat-major, pour les questions sécuritaires... Voici le « quarté gagnant » sur lequel avait misé Feu le Président Félix HOUHOUET-BOIGNY, pour continuer son œuvre de démocratie, de paix, d’hospitalité et de développement économique de la COTE D’IVOIRE…. Malheureusement, ceux-ci, au lieu de veiller sur leur cohésion, unité, fraternité, fidélité et surtout sur les Missions et Objectifs, à eux confiés par la Nation, par leur Père et Parrain Commun Félix HOUPHOUET-BOIGNY, ce « quarté gagnant est devenu perdant », par des querelles et ambitions personnelles contradictoires…. Evidemment que l’Opposant Socialiste Laurent GBAGBO, boulanger, stratège, rusé et machiavélique, a contribué énormément à les « mélanger et diviser… » pour arriver lui-même au Pouvoir Suprême ! Ainsi donc, ce qui devrait arriver, arriva : Robert GUEI, Alassane OUATTARA et Laurent GBAGBO, avec la complicité de certains militaires, « font un coup d’Etat » pour renverser et chasser du Pouvoir Suprême le Président Henri KONAN BEDIE… Quelques temps après ce maudit coup d’Etat (qui est le catalyseur nocif de toutes les instabilités ivoiriennes actuelles), Laurent DONA FOLOGO rejoint le Camp de Laurent GBAGBO et Henri KONAN BEDIE se retrouve, politiquement seul ! Je vous épargne le bilan de terreur et de la calamité de la Junte Militaire ivoirienne qui, au lieu de conserver, un à deux ans, le pouvoir, pour mieux balayer politiquement le Pays, a voulu le conserver par des simulacres d’élection présidentielle organisée précipitamment… Là encore, l’histoire nous dira un jour les rôles et pièges que Laurent GBAGBO a joué ou tendu au Général GUEI et à sa Junte Militaire… 3-La Troisième République ou le règne de Laurent GBAGBO (octobre 2000 au 28 Novembre 2010) : L’adage qui dit que : « qui tue par l’épée, périt par l’épée » sied, présentement, à merveilles au Président Laurent GBAGBO : En effet, après avoir divisé les Héritiers de Félix HOUPHOUET-BOIGNY, instrumentalisé, mélangé et banalisé, les Militaires et la Jeunesse ivoirienne, pour prendre le Pouvoir dans des conditions sanguinaires et calamiteuses, l’Opposant Charismatique et Socialiste ivoirien, Laurent GBAGBO a eu toutes les difficultés inimaginables au cours de son long règne de dix ans à la tête de la COTE D’IVOIRE : En effet, d’une part : la majorité des ivoiriens et le monde entier, retiendront de lui qu’il a été un homme d’Etat qui est arrivé au Pouvoir Suprême dans le sang humain, le désordre et qui le quitte dans les mêmes conditions diaboliques et ténébreuses ! D’autre part, nous retiendrons longtemps dans nos mémoires que Laurent GBAGBO et ses pseudo socialistes refondateurs n’ont été que des farceurs, sans bilans économiques, ni respects des paroles données et engagements pris : Le Pouvoir Suprême a été, pour eux, une affaire de jouissances matérielles, personnelles, familiales, tribales, claniques, exercé dans la violence et la terreur, sans aucun développement économique ! Un mot comme en mille, le règne de Laurent GBAGBO s’est apparenté plus à une dictature qu’à une démocratie, malgré les apparences et les nombreuses promesses restées lettres mortes ! Après avoir été lamentablement sanctionné par le Peuple souverain de COTE D’IVOIRE, Laurent GBAGBO et sa minorité présidentielle défient le nouveau Président de la République élu, Alassane Dramane OUATTARA, l’ONU, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les USA, la France, toutes les Grandes Puissances et le Monde Entier ! Ce qu’ils oublient, c’est que tous les Militaires de COTE D’IVOIRE ne défendent pas leurs causes perdues d’avance…. 4-Le Rêve d’Esther et le Mien : Au début du mois de novembre 2010, à Paris et avant le deuxième tour du scrutin présidentiel ivoirien, j’ai demandé à une de mes jeunes parentes (chrétienne très pratiquante) de jeuner et de prier pour le bon déroulement de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 en COTE D’IVOIRE : Elle s’appelle Esther, elle était entrée dans un jeune d’Esther pour demander la clémence et la faveur de Dieu Notre Père au sujet de la COTE D’IVOIRE. Voici le résumé de son message spirituel qu’elle m’a rapporté le 20 novembre 2010 : « Papa, pour les élections présidentielles du 28 novembre 2010, entre GBAGBO et OUATTARA, bizarrement, je vois un troisième Homme vainqueur…. » Etonné et choqué par ce message de ma « fille », et fidèle à mon humour, je lui ai répondu que la COTE D’IVOIRE a besoin d’un vrai Homme, entre GBAGBO et OUATTARA, et non d’un Ange de Dieu qu’elle aurait certainement vu en songe ! La sagesse divine nous enseigne que l’Eternel résiste aux orgueilleux et les humilie…. Dieu voudrait-il tant humilier les Ivoiriens ? Comment et pourquoi, GBAGBO et OUATTARA, ne seraient-ils pas les choix de DIEU et que l’Eternel choisirait « un Ange » pour venir diriger la COTE D’IVOIRE ? Ah ! Les voies et les voix de Dieu sont insondables ! Moi personnellement, en tant qu’Houphouétiste, je suis l’un des modestes soutiens, un admirateur inconditionnel et sans faille du Président de la République élu, Alassane Dramane OUATTARA, un des Dignes Héritiers d’HOUPHOUET –BOIGNY, après KONAN BEDIE. Mais, est-ce que, DIEU a-t-il dit son dernier mot ? Ce qui est sur, c’est que, ce n’est pas Laurent GBAGBO qui dirigera la COTE D’IVOIRE : C’est OUATTARA ou bien un Ange ? Le Président Alassane Dramane OUATTARA, serait-il l’Ange que ma fille Esther a pris pour une troisième Personne, ou bien Dieu aurait-il vraiment un Plan divin secret qui ne nous ait pas encore révélé ? Les Faux Prophètes Alimentaires et Mendiants, sans honneur ni foi, de tous les bords et acabits, de toutes les sectes et religions, feraient mieux de véritablement prier pour la paix, la liberté, la démocratie et la prospérité en COTE D’IVOIRE, au lieu de jouer les valets des politiciens ! D’ailleurs lequel parmi eux, prie-t-il sincèrement et véritablement pour que le choix de Dieu et sa Volonté divine soient exaucés ? En conclusion de cette chronique politique ivoirienne, terminons par le rêve de la future COTE D’IVOIRE, tel qu’il m’a été permis de voir en songe, moi-même : -J’assistais à un combat, que dis-je à un film western…Le Brave est mort dans le film…. !!! Quelle horreur… !!! Paix et Repos eternels à son Ame… -Je voyageais en COTE D’IVOIRE, en voiture et un grand pont s’est effondré, rompu, cassé devant moi, juste avant ma traversée…. J’ai vu d’immenses torrents d’eau qui emportaient de gros poissons, morts ou vivants… -Après la reconstruction de ce pont, j’ai découvert et j’ai vu une nouvelle ville, que dis-je, une nouvelle COTE D’IVOIRE, belle, miraculeuse, prospère et paisible : des femmes et des hommes venaient de partout, le monde entier, pour construire et vivre dans ce beau Pays… Je scelle ce merveilleux rêve dans la puissance du feu du Saint Esprit jusqu’à son accomplissement et sa réalisation, par l’Eternel notre Père, Celui qui sonde les cœurs et les reins, Et qui établit les Rois et Souverains, y compris le futur Président de la République de COTE D’IVOIRE. Au Vaillant de Peuple de COTE D’IVOIRE, d’Afrique et du Monde : encore un peu de temps, et tu sauras que le Pouvoir Suprême dans n’importe quel pays, y compris la COTE D’IVOIRE, n’est pas une affaire uniquement de volonté humaine, de dictature, de force, de puissance diabolique, de faux prophètes et d’illuminés des ténèbres ! Au moment ou je rédige ce texte, un Baobab, que dis-je le Président Ben Ali, ne vient-il pas de tomber comme un fruit mur en Tunisie ? Pour mon Pays la République de COTE D’IVOIRE, c’est seulement une affaire de quelques jours encore…. De gré ou de force, les populations africaines ont déjà compris l’essentiel à savoir qu’en démocratie, le Peuple souverain est détenteur exclusif du Pouvoir Suprême : Aucun Chef d’Etat Africain ne devrait encore, de nos jours, expérimenter ou s’enliser dans la dictature, sinon…Adieu ou au revoir… Partout en Afrique et dans le Monde, de gré ou de force, les Militaires et l’Armée doivent assumer, vaillamment et sans peur, leurs rôles républicains d’arbitres en cas de crises des dictatures assassines… TANOH NIAMKE, Diplomate, Ecrivain, Master en Science de Gestion, Prix du Meilleur Diplomate Africain Internaute, Chroniqueur Diplomatique, Fondateur et Administrateur de : -Diplomatie Sans Frontières, -Ivoiriens Sans Frontières, Précédemment : -Conseiller Technique chargé de la Coopération et de la Francophonie, -Chargé de Mission au Conseil de l’Entente, -Chargé de Mission au Ministère des Postes et Télécommunications, -Diplomate, respectivement, au Brésil, en Israël, en Corée du Sud et en France. http://www.tanohniamke.net http://www.tanoh.niamke.over-blog.net http://leblogdetanohniamke.ivoire-blog.com http://www.diplomatiesansfrontieres.over-blog.com http://diplomatiesansfrontieres.blog.tdg.ch http://diplomatiesansfrontieres.blogs.lalibre.be http://www.ivoirienssansfrontieres.over-blog.com http://www.netlog.com/tanohdjohn http://www.twitter.com/tanohdjohn

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 04:21
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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 23:26

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Chronique diplomatique :

Mes meilleurs vœux de bonne année de démocratie, de paix, de bonne gouvernance et de développement économique à la COTE D’IVOIRE et à l’Afrique.

En décembre 2010, l’Afrique vient de dépasser le seuil d’un milliard d’habitants qui, Dieu merci, ne sont pas, toutes et tous, pour la plus part, des imbéciles, des idiots et des ignorants…

D’après les prévisions les plus sérieuses, en l’an 2050, le Monde entier comptera neuf(9) milliards d’hommes et de femmes, parmi lesquels les Africaines et Africains seront, au moins, au nombre total d’un milliard huit cents millions (1.800.000.000) d’habitants.

Selon moi, à cette future date, c'est-à-dire dans seulement moins de 40 ans, si l’Afrique se met véritablement au travail, au moins dix(10) de la cinquantaine des Etats Africains, seront des pays développés et émergents :

Je n’ai pas besoin de vous lister ni citer ces états africains « du top 10 » des futurs Pays développés d’Afrique, mais je suis très convaincu que mon pays, la République de COTE D’IVOIRE, a certainement tous les atouts pour figurer parmi ces Nations qui doivent faire honneur à l’Afrique :

Tels sont les sens de mon dévouement, de mon combat culturel et de ma détermination politique à faire comprendre à la COTE D’IVOIRE et à l’Afrique que, notre heure de gloire est proche, à conditions de nous mettre sérieusement au travail, dans la démocratie, la paix, la bonne gouvernance et le développement économique…

Et justement, pour parler de la démocratie : le peuple de COTE D’IVOIRE vient de donner un bel exemple mondial, respectivement les 31 octobre et 28 novembre 2010, en se déplaçant massivement dans les 20.000 bureaux de votes pour l’élection présidentielle sensée mettre fin à une dizaine d’années de crise militaro civile…

Cette élection présidentielle, universellement suivie et supervisée et certifiée par l’ONU, s’est soldée par l’élection sans tache ni ride, de monsieur Alassane Dramane OUATTARA, l’Unique et Ancien Premier Ministre de Félix HOUPHOUET-BOIGNY et l’un des Dignes houphouétistes, après Henri KONAN BEDIE…

Malheureusement pour la COTE D’IVOIRE et l’Afrique, quelques derniers Chefs d’Etats, rétrogrades, autocrates et dictateurs, parmi lesquels le Président ivoirien sortant et battu, Monsieur Laurent GBAGBO, prennent leurs rêves pour de la réalité, et surtout « les vessies pour des lanternes ! »

Pauvres Dictateurs Africains !

Les ivoiriennes, les ivoiriens, les africaines et les africains, avancent, toutes et tous, très rapidement à l’ère et à l’heure de la mondialisation, des satellites, d’internet, de la liberté, de l’indépendance, de la démocratie, de la paix, de la bonne gouvernance et du développement économique. En effet :

Quelle est l’utilité d’un Président de la République, de son Pouvoir Suprême et des Membres de son Régime, qui après dix ans de règne, ont pillé toutes les richesses du Pays, semé la violence, la mort, la misère, la pauvreté et l’humiliation, alors que la COTE D’IVOIRE est toujours demeurée riche et prospère, premier producteur mondial de cacao ?

Le Président Barack OBAMA des USA, n’a-t-il pas déjà averti que l’Afrique n’a plus besoin d’hommes d’Etat forts, mais uniquement et essentiellement de nations africaines puissantes et développées ?

C’est dommage pour la COTE D’IVOIRE et l’Afrique que Laurent GBAGBO et son clan minoritaire, mauvais perdants, veulent nous faire reculer dans les ténèbres abyssales de la dictature militaro civile, nationaliste, africaniste et patriotiquement violente et assassine !

Heureusement que l’ONU, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la CEDEAO, les USA, la France, toutes les Grandes Puissances, la Communauté Internationale, les ONG et la Société Civile ivoiriennes, ont vaillamment joué leurs rôles respectifs, en dénonçant « cet assassinat et ce parricide de la démocratie ivoirienne », par Laurent GBAGBO et ses Adeptes, qui sont devenus les nouveaux rebelles de la COTE D’IVOIRE, alors que le processus électoral mettant fin à dix ans de crise militaro civile, s’est très bien déroulé sous l’égide et la supervision de l’ONU.

En conclusion, je donne pleinement raison au Président élu de la République de COTE D’IVOIRE, Son Excellence Monsieur Alassane Dramane OUATTARA qui a décidé de mettre fin à la récréation de Laurent GBAGBO et consort…

Les hors- la- Loi et les cancers de la démocratie, de la liberté, de la paix, de la bonne gouvernance et du développement économique de la COTE D’IVOIRE et de l’Afrique, doivent être « soignés et traités » sans pitié ni ménagement !

A titre d’exemple : En 1970 et toujours en COTE D’IVOIRE, Feu le Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY, Apôtre de la Paix devant l’Eternel, a frappé sans complaisance et sans ménagement un certain KRAGBE GNAGBE, illuminé sécessionniste et cafouilleur notoire et impénitent, et ses Adeptes !

Toujours, en COTE D’IVOIRE, et actuellement : La balle et le Pouvoir Suprême sont exclusivement dans les mains et dans  le Camp du Président Alassane Dramane OUATTARA qui doit rapidement agir, car la meilleure défense c’est l’attaque, dit-on…

Si j’étais le Président de la République de COTE D’IVOIRE, à la place du Président OUATTARA, j’aurais déjà rapidement agi…comme Félix HOUPHOUET-BOIGNY, sans attendre la CEDEAO, l’Union Africaine et l’ONU, qui ont déjà donné leur caution diplomatique, politique et morale…pour frapper fort…

L’idéologie houphouétienne est essentiellement basée sur le dialogue et la paix, mais surtout, c’est l’art de savoir manier « les bâtons et les carottes face aux imbéciles qui retardent note Avenir et notre Destin commun… »

Un vrai Houphouétiste, n’est-il pas un vrai Bélier, qui sait cogner (quand il le faut) comme le Père Fondateur Félix HOUPHOUET-BOIGNY ?

De gré ou de force la dictature socialiste et militaro civile de Laurent GBAGBO n’aura pas lieu en COTE D’IVOIRE car les résultats du vote des ivoiriens du 28 novembre 2010 sont déjà consignés des les annales mondiales de la Démocratie Africaine et de l’ONU.

N’en déplaisent, à tous ces aigris et nouveaux riches qui ont très peur de perdre leurs privilèges et jouissances matériels…

Tout le reste n’est que diversion, endoctrinement, subversion, détails, mauvaise foi…et surtout une question de temps et de surprises !

Monsieur le Président de la République de COTE D’IVOIRE, Alassane Dramane OUATTARA, à vous de « jouer la musique » car la COTE D’IVOIRE, l’Afrique et le Monde entier vous regardent, et ils  veulent savoir si vous êtes réellement un Vrai Houphouétiste qui sait se défendre, tout seul sans éternellement compter, sur les Autres ni attendre des Aides extérieures…

De toutes les façons, par accouchement normal ou par voie césarienne, la paix, la liberté, la démocratie, la bonne gouvernance et le développement économique de la COTE D’IVOIRE et de l’Afrique, doivent rapidement avoir lieu…

Ceux et Celles qui, en COTE D’IVOIRE et en Afrique, pensent, croient que la Politique est un jeu ou une procession facile d’enfants de chœur dans une église, en auront très bientôt pour leurs frais !

Je souhaite une très bonne année 2011, de paix, de liberté, de démocratie, de bonne gouvernance et de développement économique, à la COTE D’IVOIRE et à l’Afrique, qui de gré ou de force, doivent se développer.

Très Bonne Année 2011, de bénédictions divines et matérielles, à vous toutes et tous, Chers Amis Lecteurs.

TANOH NIAMKE, Diplomate, Ecrivain,

Master en Science de Gestion,

Prix du Meilleur Diplomate Africain Internaute,

Chroniqueur Diplomatique,

Fondateur et Administrateur de :

-Diplomatie Sans Frontières,

-Ivoiriens Sans Frontières,

Précédemment :

-Conseiller Technique chargé de la Coopération et de la Francophonie,

-Chargé de Mission au Conseil de l’Entente,

-Chargé de Mission au Ministère des Postes et Télécommunications,

-Diplomate, respectivement, au Brésil, en Israël, en Corée du Sud et en France.

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